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vendredi, octobre 23 2020
Par marcellin le vendredi, octobre 23 2020, 19:01 - Voyages à Vélo
dimanche, août 11 2019
Par marcellin le dimanche, août 11 2019, 12:30 - Voyages à Vélo
Notre parcours vélo :
La carte de notre trajet :
Pour ceux qui veulent importer ce tracé au format GPX, voici le lien https://drive.google.com/file/d/1om8V0In4vp-RLrRKe-JMlFU7IoLWwJxf/view?usp=sharing
Notre bilan :
Ce qu’on a aimé :
Ce qu’on a moins aimé
Voyager en avion avec les vélos : cette première expérience du voyage en avion avec les vélos est positive, nous n’avons pas eu de problème particulier à gérer et les vélos sont revenus en bon état dans leurs cartons. Voilà comment nous avons procédé, dans les grandes lignes :
Quelques semaines avant de partir, nous avons demandé à notre vélociste à Toulouse de nous donner des cartons, (ils nous ont donné aussi plusieurs éléments de polystyrene pour caler les vélos) que nous avons mesurés pour voir s’ils rentraient tous les trois dans notre voiture. Leurs dimensions : 138X83X21, 136X76X20 et 136X76X20. Ensuite, nous avons testé le démontage des vélos pour voir si cela convenait : dégonflage de moitié des pneus, le guidon desseré et attaché, les pédales enlevées et attachées au porte bagage, la selle baissée, la roue avant défaite (ainsi que l’axe de la roue) et attachée par des straps au cadre. Cela prend du temps, surtout pour 3 vélos, ne pas sous-estimer cette opération !
Ensuite, l’idée était de mettre les cartons dans la voiture, ainsi que les sacoches, pour aller à l’aéroport de Lyon, où nous avions notre vol Aeroflot-Moscou-Erevan.
Nous avons demandé un billet avec le maximum de bagages : deux bagages par personne en soute, soit un vélo et un sac, c’est à dire deux fois 23kg. Nous avions donc au total 8 sacoches vélos, réparties entre trois grands sacs en soute, et deux sacoches vélos que nous emmenions en cabine. Nous avons aussi pensé à prendre des sacs à dos pliables, pour les randonnées. La sacoche guidon d’ Anne est passée comme un sac à main. Attention, au retour, l’aéroport de Erevan nous a confisqué le scotch brun (un rouleau tout neuf !) qui nous servait à fermer les cartons, car c’est un produit interdit en cabine.
A Lyon, comme à Erevan, nous avons enregistré nos cartons vélos comme bagage « hors dimension » (oversize), après avoir fait l’enregistrement des autres sacs. Ils ne nous ont pas demandé d’ouvrir les cartons. A l’arrivée, nous avons récupéré les cartons vélo sur le tapis à bagages normal à Erevan, et à Lyon, sur un tapis spécifique « hors dimension ».
A Erevan, l’hôtel Envoy nous a envoyé un véhicule adapté pour embarquer nos cartons et nos sacoches, car nous arrivions à minuit. Il a accepté de laisser les vélos dans le corridor de l’hôtel et nous avons pris le temps de les remonter devant l’hôtel sur le trottoir, ce qui a d’ailleurs suscité une certaine curiosité et favorisé des rencontres !
lundi, janvier 16 2017
Par marcellin le lundi, janvier 16 2017, 23:31
Après le franc succès de l’année dernière, la deuxième édition de ce festival associatif du sud toulousain se tiendra le samedi 25 février 2017, de 10h30 à 21h30 à Roques sur Garonne, à 15 kilomètres de Toulouse. Le thème 2017 est le voyage à vélo pour tous, avec des projections de voyageurs de tous horizons autour de chez soi ou à l’autre bout du monde, des découvertes de carnets de voyage, des diaporamas, des expos photos et de matériel, des ateliers pour préparer son voyage, des animations pour adultes et enfants et des stands associatifs, lieu d’échange et de rencontres !
Site internet : https://larouetournefestival.wordpress.com
vendredi, septembre 2 2016
Par marcellin le vendredi, septembre 2 2016, 21:24 - Voyages à Vélo
Voilà le détail de notre périple pour d’autres familles qui auraient l’idée de découvrir le Danube à vélo entre Passau et Budapest en passant par l'Autrice et la Slovaquie.
Pour nous, il nous a fallu deux jours de voiture depuis Toulouse jusqu’à Passau en Allemagne. Notre Picasso est bien chargée : nous sommes cinq, dont trois ados, plus les quatre vélos sur le porte-vélo, et nos douze sacoches dans le coffre. Le cinquième vélo, nous avons prévu de le louer à Passau et de le rendre à Vienne, car Mathilde, une copine d’Alice, nous accompagne mais ne fera que la première semaine avec nous. Nous faisons une pause non loin de Genève chez Vincent, un copain de promo de Marcellin, c’est le soir de la fête nationale et il y a des feux d’artifice partout. Le lendemain, après avoir traversé la Suisse (rappelons qu’il faut payer les 38 euros de vignette), nous arrivons enfin au camping de Passau le 2 août. Il pleut, mais heureusement, cela ne durera pas…
Jour1 Passau-Inzell ( 50km)
Un très joli tronçon, qui comprend non seulement la visite de la très jolie ville de Passau, mais aussi une magnifique piste cyclable en bord de Danube, en particulier après les vingt premiers kilomètres, quand la piste s’éloigne de la route. Les cyclistes sont nombreux, attablés aux tavernes (Biergarten) régulièrement réparties sur le trajet. Nous choisissons de dormir au camping d’Inzell pour sa tranquillité, et nous le regretterons pas, c’est un très joli camping, très verdoyant. Prévoir l’anti-moustique, qui nous a servi presque tous les soirs le long du Danube pendant 15 jours.
Jour 2 Inzell- Linz (65kms)
Si le matin est bien agréable, l’arrivée à Linz est nettement moins plaisante, de même que le camping de Linz où nous sommes tous très entassés. On dirait un camp de réfugiés, les groupes de cyclistes sont quelquefois un peu pesants. Heureusement, ce camping a l’avantage d’être à côté d’un lac où on peut se baigner, comme le font ce jour-là de nombreux habitants de Linz pour échapper à la grande chaleur. Le centre -ville de Linz dont les façades baroques sont très colorées mérite le détour, même s’il n’est pas à côté du camping. La nuit fut bruyante à cause des groupes d’autrichiens et de tchèques.
Jour 3 Linz-Grein (63kms)
Journée de pluie, pour nous mettre en condition pour la visite du camp de concentration de Mauthausen, où on arrive en montant une côte, une fois n’est pas coutume. A faire absolument pour le devoir de mémoire, un lieu très émouvant, on en paye que l’audioguide mais cela vaut vraiment le coup, même si c’est long (3h environ). Le soir, nous arrivons dans le beau village de Grein toujours mouillés et nous devons monter les tentes sous la pluie dans le camping détrempé. Par chance, ce camping a un restaurant pour manger au sec.
Jour 4 Grein-Melk (53kms)
Un vent fort dans le dos nous propulse littéralement à notre objectif en un temps record : l’abbaye bénédictine de Melk. Nous y arrivons à 14h, ce qui nous donne largement le temps d’en faire la visite, après avoir planté les tentes. (Le coin douche et toilette du camping est un peu restreint). La visite guidée de l’abbaye nous plonge dans l’histoire longue des Habsbourgs (600 ans) et de l’âge baroque. La bibliothèque est absolument magnifique, de même que l’église. Le soir, nous mangeons un applestrudel à la vanille succulent dans un des nombreux restaurants de cette ville touristique.
Jour 5 : Melk-Zwentendorf ( 73kms)
Une très jolie piste cyclable dans la jolie vallée de la Wachau, avec ses vignobles, ses petits villages et ses abricotiers. Après Krems, nous suivons la digue rectiligne de façon plus monotone, et ne sommes pas mécontents d’arriver enfin au camping municipal de Zwentendorf. Nous ne paierons pas la nuit, c’est dimanche et il n’y a personne à l’accueil.
Jour 6 Zwentendorf-Wien (70 kms)
Encore une grosse journée de vélo sous la chaleur. Nous avons aimé longer la jolie ville de Tulln le long du Danube (toilettes impeccables !), et l’accès très facile pour Vienne. Dans Vienne, nous avons eu un moment d’incertitude sur le trajet à adopter au moment de se rendre dans notre auberge de jeunesse (Do step Inn) près de Westbanhoff. Heureusement, Marcellin trouve un accès wifi et utilise le GPS sur son téléphone, car nous n’avons pas de plan papier de la ville, et cela résout le problème !
Jour 7 Vienne
L’auberge de jeunesse est très bien, nous y faisons une lessive et posons pour deux jours le vélo, le temps de voir à pied les merveilles de la ville : le palais de Schönbrun, le Hofburg (la nuit, c’est encore plus beau) , le nachtmarket, le Graben et la cathédrale Ste Etienne en particulier.
Jour 8 Vienne-Bratislava (Slovaquie)
On ne vous le cache pas, on a fait cette partie en train depuis la gare centrale de Vienne, qui dispose d’un ascenseur pour les vélos. De toute façon, il pleut fort toute la journée, et on a du raccompagner Mathilde à l’aéroport entre temps. L’arrivée à Bratislava en vélo est un peu stressante, il faut gravir plusieurs ascenseurs avec les sacoches et nos montures. Puis sortis de la gare, il n’y a plus vraiment de piste cyclable, mais des pavés, des trottoirs sans « bateaux », et des lignes de tramways partout, dont certains datent de l’époque communiste. Par chance, l’auberge de jeunesse est bien (Mansard Hotel). Bratislava nous parait toute petite, comparé à Vienne.
Jour 9 Bratislava-Györ 85kms
“Jo Napod ! “(bonjour) remplace désormais le « Guten Morgen », et le Danube n’est plus le Donau mais le Dunaj en Solvaque et Duna en Hongrois. Une fois sortis de Bratislava, nous avons choisi de continuer côté hongrois, en passant par les petits villages (Raka), où nous apercevons nos premières cigognes. Il faut maintenant payer en forint. Le fléchage de l’Eurovélo n’est pas toujours très bon, comparé à l’Autriche, mais nous avons un guide détaillé (tome 3 du Biketrail Vienna-Budapest) pour nous aider. Comme le jour suivant, nous ne verrons quasiment pas le Danube aujourd’hui. Il y a beaucoup moins de cyclistes sur cette portion, nous sommes souvent tous seuls et la piste passe par des endroits plus sauvages. Le vent nous pousse dans le dos agréablement. Le camping de Gyor est tenu par un vieux monsieur qui a quelques emplacements dans son jardin (56 hebertsa ul) et qui parle à peine anglais. La place centrale de Györ est une merveille, une belle découverte de ce voyage. La nuit tombe tôt et le froid aussi, nos duvets 15°C sont un peu limites.
Jour 10 Györ-Komarom (62kms)
Les chemins sont moins praticables, en terre, à travers champs et sous-bois. Heureusement, les thermes chauds extérieurs du camping de Komarom sont une bonne compensation et nous délassent agréablement. Comme partout en Hongrie, tout est écrit en hongrois et allemand, ce qui ne nous aide pas beaucoup.
Jour 11 Komarom-Nagymaros (Visegrad) 89 kms
Les vingt kilomètres après Komarno côté slovaque, sur la digue, sont impeccables. Après, la piste se corse avec une portion partagée avec les voitures et des kilomètres de digue sur gravier, où nous ne croisons pas un chat. 60 kms plus loin, nous ne sommes pas fâchés d’atteindre Eztergom, surnommée quelquefois la « Rome hongroise ». Là, nous repassons en Hongrie définitivement, en faisant une pause pour visiter la cathédrale. Après encore un mauvais tronçon de route, les vingt derniers kilomètres avant d’arriver à Nagymaros sont les plus beaux de la journée, avec des maisons somptueuses dans leur écrin de verdure… et nous avons retrouvé les bords du Danube, traversé trois fois aujourd’hui, de façon plus visibles. Le camping de Nagymaros jouit d’une vue imprenable sur le château de Visegrad en face. Attention toutefois aux moustiques.
Jour 12 Nagymaros- Budapest (68 kms)
Après avoir échangé avec une famille de cyclistes français, nous repartons affronter notre dernière journée de vélo sous la chaleur. C’est Dimanche, la piste cyclable, pas toujours en très bon état, est très fréquentée par les habitants de Budapest, et nous devons être vigilants car ils vont quelquefois très vite. A Szentendre, les touristes envahissent le village et nous font fuir. A l’approche de Budapest, nous devons louvoyer autour des piétons venus profiter des rives du Danube et de ses marchands de glace (les Hongrois adorent les glaces, nous n’en avons jamais vu autant !), mais aussi nous frayer un passage au milieu des milliers de jeunes qui se rendent au festival de rock Sziget. Après une traversée de Budapest assez facile, grâce à la grande piste cyclable qui traverse l’île de Margrit et Buda, nous arrivons au camping de Heller. Mais il est bondé, et notre emplacement est minuscule, sur la terre battue. Nous n’y dormirons qu’une nuit, après avoir fait une lessive, préférant nous rabattre sur un appart’hôtel près du métro Corvin-Negyed, le corvin point, avec une cour centrale pour mettre nos vélos.
Jour 13 et 14 Visite de Budapest. C’est très facile, grâce à la carte famille, tous les transports sont accessibles, et notamment le tramway et le métro. Les lieux que nous avons préféré : la visite guidée de la synagogue la plus grande d’Europe, et du Parlement, sans oublier la photo nocturne, et l’église St Matthias. Nous avons moins aimé le musée du château royal, pas indispensable, et les thermes de Shenyeni, que nous avons trouvé chers, même si c’était une façon de voir les JO les pieds dans l’eau, sur écran géant ! Pour finir, un restaurant familial et tout petit qu’on vous conseille côté Buda: le Toldikonhyaja, Batthyany u 14.
J15 : Retour en train depuis Budapest à Vienne avec vélos et sacoches dans le compartiment vélo, puis de Vienne à Linz, et de Linz à Passau (réserver à l’avance est conseillé). Un peu sportif pour hisser tout l’équipement du train au quai, prévoir un laps de temps d’un quart d’heure au moins à chaque fois. Nous avons raté un des trains pour cette raison, ce qui nous a obligé à attendre deux heures de plus à Linz. Ensuite, nous avons récupéré sans problème notre voiture laissée au parking de la gare de Passau (60 euros les 15 jours), et repris la route de la France en regrettant les viennoiseries et autres douceurs d’Europe centrale. Total parcouru en vélo : environ 678 kms.
samedi, août 8 2015
Par marcellin le samedi, août 8 2015, 20:01 - Voyages à Vélo
Cet été, notre échange de maison nous a conduit au Québec, plus précisément dans les Laurentides, dans un petit paradis incroyablement perdu qui s’appelle la Minerve, à côté du lac Désert. L’occasion aussi de faire deux petits parcours à vélo en famille, que nous vous conseillons :
Le petit train du Nord est une piste cyclable très connue au Québec qui reprend le tracé d’une ancienne ligne de voie ferrée. Nous l’avons empruntée sur trois jours depuis Labelle jusqu’à Mont Laurier, en faisant une pause au camping « le Boisé » de Nominingue. Au retour, nous nous sommes arrêtés au camping « Manitou » de Val Barette en faisant un petit détour.
Un total d’environ 200 kms en partant de la Minerve, et dès que nous sortions de la piste cyclable des belles montées... Ce doit être bien sympa à faire sur une semaine, mais nous n’avions pas les vélos adaptés, donc nous étions soulagés de revenir ! On vous conseille aussi la journée de kayak/paddle à Labelle sur la rivière rouge avec des adolescents, surtout quand il fait beau car on peut s’y baigner.
De Quebec Eté 2015 |
Pour plus d'information, on vous conseille les deux liens suivants:
La véloroute des Bleuets autour du lac Saint Jean est aussi une façon plaisante de faire du vélo en famille. Il suffit de récupérer des cartes détaillées à Alma, dans la maison du vélo, et de louer des bicyclettes à Equinoxe à Alma. Nous n’avons pas été déçus par ces vélos, (de marque Vinci fabriqués au Québec) et de bonne qualité, même si on aurait préféré avoir le kit de réparation fourni en plus. Nous avons apporté nos 6 sacs de vélo Vaude depuis la France, d’ailleurs ils ont été l’objet de grande curiosité là bas. Voilà le détail de ces cinq jours de vélo, souvent marqués par des orages malheureusement (prévoir une bonne cape de pluie et des sacs étanches) et quelques incidents techniques:
De Quebec Eté 2015 |
De Quebec Eté 2015 |
J1 Alma-Ste Monique : (environ 60 km) . Si les premiers 30 kilomètres n’ont pas beaucoup d’intérêt (grande route), nous apprécions beaucoup le détour par la pointe du Taillon, qui est une piste cyclable de toute beauté à travers la forêt de bouleaux, entre les lacs à castors, et le long du lac. Il y a même une plage pour ceux qui voudraient se baigner, même si le temps ne s’y prête guère. Nous goutons nos premières myrtilles appelées ici bleuets, et admirons la couleur des champignons et des fougères. Nuit au camping de Ste Monique, sous la pluie, heureusement il y a une salle commune pour jouer au ping pong et manger au sec.
J2 Ste Monique-Dolbeau Mistassini (environ 55 kms): nous longeons de magnifiques passerelles en bois sur le lac Saint-Jean, et goutons aux spécialités locales dans un restaurant à Péribonka, le « pays » de Maria Chapdelaine : une soupe à la gourgane (fèves), une croustade de viande et une tarte aux bleuets. L’après-midi vers Dolbeau Mistassini est très plaisant, nous passons par des routes tranquilles à côté des fermes et des champs de céréales, et finissons par une piste cyclable qui mène directement au camping de Dolbeau Mistassini en bordure de spectaculaires chutes d’eau.
J3 Dolbeau-St Félicien (110 kms mais on peut faire moins !) : Départ à 8h30, plus motivés que jamais. Du coup, sur l’insistance d’Alice qui trouve que ce n’est pas assez sportif, on se rajoute une belle boucle de 44 kms de Girardville à Albanel plus au Nord sur une piste cyclable dans la forêt boréale de bouleaux et d’épinette blanc et noir. Bien nous en a pris, c’est notre partie préférée, car des bleuets à perte de vue et délicieux en plus ! Bon d’accord, on a aussi essuyé une perte de boulon du vélo de Tom, et un bel orage, un de plus. Mais il y a des avantages à ce mauvais temps : on fait des rencontres avec d’autres cyclistes quand on rencontre des abris en bois, répartis un peu partout sur la véloroute des bleuets. L’occasion de faire la causette avec les Québequois, qui en général adorent la France et le tour de France. C’est comme cela qu’on s’est fait inviter deux fois à prendre le café. Sympa, non ? La fin de la journée vire quand même à la bérézina, après un trajet sur route fréquentée par des camions de grume énormes qui nous déséquilibrent presque, Marcellin crève une nouvelle fois, et n’a pas le matériel adéquat pour réparer. Il en est réduit à faire du stop, heureusement une bonne âme en pick up charge Marcellin et le vélo, et nous les retrouvons un peu plus loin, finissant de réparer la bête. Les derniers kilomètres sont quand même durs car on est bien fatigués, et on a l’impression que le camping de St Félicien n’arrivera jamais ! A 19h, on pose enfin le pied par terre, après un arrêt ravitaillement, quelle journée !
J4 St Félicien-Val Jalbert (40 kms) Journée de récupération, avec la visite du magnifique zoo de St Félicien qui vaut vraiment le coup d’œil, avec son train grillagé qui circule au milieu des orignaux, ours et autres wapitis. L’après-midi, nous enfilons les kilomètres, malgré une nouvelle crevaison de Marcellin (heureusement qu’il y a un Intersports à St Félicien pour changer la roue) et une trombe d’eau qui nous tombe dessus sans crier gare. Le camping rustique de Val Jalbert a son charme, on est vraiment tous seuls, mais difficile de faire sécher nos chaussures et nos chaussettes…
J5 Val Jalbert-Alma (60 kms). Malgré un matin pluvieux, nous visitons le site historique de Val Jalbert , un village fantôme du XIXe siècle qui a été reconstruit autour de l’ancienne usine à bois. Même l’école a été recrée pour l’occasion, et nous nous glissons dans la peau des élèves de l’époque, c’est très drôle. Mais nous ne pouvons nous attarder, il nous reste encore à pédaler 60 kms pour rendre les vélos avant 18h à Alma. Finalement, ce sera chose faite vers 16h, malgré le vent en face. La piste cyclable nous a donné un beau point de vue sur le lac aujourd’hui, ce qui n’a pas été beaucoup le cas finalement. Nous sommes ravis de notre ballade.
Pour plus d'information, on vous conseille les deux liens suivants:
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