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Equateur

La République de l’Équateur est un pays du nord-ouest de Amérique sud , entouré par le Pérou au sud et la Colombie au nord. Il occupe une surface de 283 560 km², soit environ la moitié de la surface de la France et 9 fois la surface de la Belgique. Le nom du pays vient de sa position sur l’Équateur.

La capitale est Quito, mais la plus grande ville est Guayaquil, l’un des ports les plus importants d’Amérique du Sud. Le pays compte 13.360.000 habitants (2005) et est divisé en 23 provinces (îles Galapagos comprises).

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mercredi, juillet 15 2009

La lagune du Quilotoa

Dimanche 12 juillet.

Après deux jours éprouvants en bus, nous changeons totalement de climat: d'un climat tropical vert, nous passons au froid sec et vif de la haute montagne. Depuis Latacunga(2800m), nous allons à la lagune de Quilotoa (3800m)en prenant le bus, puis une camionette (dans la bétaillère!) depuis Zumbahua.

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 Le vent est froid mais il fait beau, nous enfilons nos deux couches de polaire et un coupe vent. Cette lagune, un ancien cratère recouvert d'un lac vert, est très spectaculaire et fait vivre toute une communauté d'indigènes.Tandis qu Alice et Anne dessinent en haut du cratère, les garçons font la descente puis la remontée dans la foulée.

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Le soir, nous dormons dans des cabanas à côté du cratère (36 dollars pour demi-pension à 4), notre chambre dispose de bonnes couvertures et d'un poele donc nous n'avons pas froid. Nous mangeons avec des Américains et des étudiants français, espagnols et anglais, avec qui nous passons une soirée en bonne compagnie. Le repas est somptueux, et pour la première fois on a droit à un dessert: une déclicieuse tomate d'arbre cuite.

Le Lundi 13 juillet, après un petit déjeuner gargantuesque, nous partons des cabanas pour Chugchilàn, un village situé à 5 heures à pied. Nous sommes guidés par Luis (17 ans) et son frêre (14 ans) et leurs 2 chevaux pour transporter notre bagage mais aussi les enfants. Nous longeons pendant 30mn les crêtes de la lagune, le panorama qui s'offre à nous est magnifique.

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Il fait beau mais le vent très violent soulève des tourbillons de poussière, la température est encore froide mais nous nous découvrons au fur et à mesure que nous descendons. La descente comporte des pentes assez raides (900 mètres de dénivellé). Alice a un peu de mal, pour Tom cela semble plus facile. Nous descendons un canyon, Alice sur le dos du cheval, elle nous avouera plus tard qu'elle a eu très peur, surtout quand le cheval trébuchait! Mais quel paysage superbe: nous passons au milieu de champs cultivés, longeons des sapins et contemplons toute la vallée de Chugchilan.

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Arrivés enfin à l'hôtel Cloud Forest en début d'après-midi, nous laissons repartir nos deux jeunes guides et prenons chacun une douche pour enlever la poussière et la transpiration. Alice et Tom ont droit à une glace chacun après leurs devoirs, ils l'ont bien méritée! Le soir, des filles du village arrivent à l'hotel habillées de leurs robes traditionnelles et nous invitent à danser comme elles. Alice et Tom s'en donnent à coeur joie.

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Au diner, nous faisons connaissances avec d'autres étrangers dont notamment deux jeunes autrichiens qui sont à leur neuvième mois de leur TDM après avoir parcouru l'Inde, l'Asie du Sud-Est, l'Australie et la Nouvelle-Zelande. Ils finissent par l'Amérique du Sud en empruntant le même parcours que nous. On va certainement les revoir au Pérou.

Mardi 14 Juillet, le village de Chugchilàn est très tranquille, et nous sommes réveillés seulement par la lumière du jour et le chant des coqs. Notre 'habitation' est tres spacieuse: 1 lit double sur une mezzanine et 3 lits superposés; pas de problème d'espace. Nous décidons de rester une nuit de plus, et nous partons faire une randonnée de 5 heures en louant de nouveau un guide et un cheval surlequel Alice et Tom peuvent monter tous les deux. Mais... qui résiste au chatouille de Tom?

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Aguablanca et le parc de Machallila

Mercredi 8 et Jeudi 9 juillet.

Nous décidons de prolonger notre séjour deux jours de plus, car nous savons que c'est la dernière opportunité pour se baigner avant l'Australie en Décembre. Mais le temps étant un peu pluvieux, nous changeons nos plans et allons voir le jardin d'une Anglaise, rencontrée au hasard des rues, et aussi recommandée à l'hôtel Itapoa. Cette dernière vit à Puerto Lopez avec son mari archéologue. Nous avons bien aimé l'explication sur les différentes utilités des plantes endémiques, qu'elle essaye de faire pousser dans son jardin. Ce n'est pas facile en saison sèche car il y a des coupures d'eau régulières. Parmi ses plantes, on trouve le muyuyo qui donne un fruit qui sert à faire de la colle, un autre arbre dont les fruits ont des propriétés savonneuses, le coton, et d'autres plantes dont raffolent les papillons. Alice profite de toutes ces explications pendant que Tom joue avec ses fils.

Le lendemain, nous allons visiter à 20 minutes de Puerto Lopez la communauté d'Aguablanca, son musée archéologique, et faisons une promenade où les enfants ont le plaisir d'admirer des écureuils, des oiseaux tropicaux, des termitières, des bananeraies,des papayes, des manguiers...

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Cette ballade de deux heures se termine par une baignade dans les eaux chaudes et souffrées d'un petit lac pour le plus grand plaisir des petits et grands.

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L'après-midi, après le traditionnel almuerzo de riz et pescado, nous nous baignons dans la magnifique plage des Frailes, dont l'entrée est payante (mais négociable) car elle fait aussi parti du parc de Machalilla. Cette plage est presque déserte, seulement troublée par les rouleaux du Pacifique, les pélicans, et les crabes après lesquels court Tom.
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Le retour à pied et en bus est un peu fatiguant, nous cherchons notre chemin entre les cactus géants et il fait chaud malgré un ciel couvert

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mercredi, juillet 8 2009

Baleines et plage à Puerto Lopez

Nous avons eu du mal à quitter nos amis de San Clemente, avec qui nous avons partagé tant de choses...D'un autre côté, Tom est impatient de se baigner!Mais cela se mérite:après une longue nuit en bus de nuit depuis Quito, nous arrivons le lundi 6 juillet à 6 heure du matin à Puerto Lopez, sur la côte Pacifique, au Sud Ouest du pays. Le climat change totalement, il y a ici une végétation tropicale très perceptible, et plus d'humidité, d'ailleurs le temps ne se découvre pas de la journée.

Conseillés par le Lonely Planet, nous allons au Itapoa Hôtel, où nous sommes tout de suite séduits par la végétation luxuriante du jardin. Nous aménageons dans une cabana en bambou, chaque lit est pourvu d'une moustiquaire et il y a un hamac sur la terrasse.

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 Les enfants vont se baigner sans tarder, nous sommes tous seuls sur la plage car la saison touristique n'a pas encore commencé. L'excursion sur l'île de la Plata est fantastique: nous voyons plusieurs baleines (surtout le dos et les jets!) et Alice est ravie par le bateau qui surfe sur les vagues, on a droit a plusieures secousses et des jets d'eau. Tom est plus craintif mais enchanté au retour.

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Nous voyons des couples de fous de bassan aux pieds bleus de très près avec leur progéniture, et des magnifiques frégates. Les mâles gonflent leur jabot pour attirer les femelles en émettant un bruit particulier.

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Par contre le snorkeling est décevant, on n'y voit pas grand chose car l'eau est trouble et l'équipement des enfants n'est pas adapté. Ils se rattraperont ensuite dans les vagues de Puerto Lopez.

On vous laisse deviner quel drole de poisson Tom a trouvé sur la plage.

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Tout cela ne favorise pas beaucoup l'apprentissage des leçons. Côté devoirs, il y a des jours plus performants que d'autres, suivant les heures et la fatigue des enfants. Les fins de journées sont à éviter pour éviter la possible dépression des parents mais quelquefois c'est difficile de faire autrement...

Baleines et plage à Puerto Lopez

Nous avons eu du mal à quitter nos amis de San Clemente, avec qui nous avons partagé tant de choses...D'un autre côté, Tom est impatient de se baigner!Mais cela se mérite:après une longue nuit en bus de nuit depuis Quito, nous arrivons le lundi 6 juillet à 6 heure du matin à Puerto Lopez, sur la côte Pacifique, au Sud Ouest du pays. Le climat change totalement, il y a ici une végétation tropicale très perceptible, et plus d'humidité, d'ailleurs le temps ne se découvre pas de la journée.

Conseillés par le Lonely Planet, nous allons au Itapoa Hôtel, où nous sommes tout de suite séduits par la végétation luxuriante du jardin. Nous aménageons dans une cabana en bambou, chaque lit est pourvu d'une moustiquaire et il y a un hamac sur la terrasse.

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 Les enfants vont se baigner sans tarder, nous sommes tous seuls sur la plage car la saison touristique n'a pas encore commencé. L'excursion sur l'île de la Plata est fantastique: nous voyons plusieurs baleines (surtout le dos et les jets!) et Alice est ravie par le bateau qui surfe sur les vagues, on a droit a plusieures secousses et des jets d'eau. Tom est plus craintif mais enchanté au retour.

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Nous voyons des couples de fous de bassan aux pieds bleus de très près avec leur progéniture, et des magnifiques frégates. Les mâles gonflent leur jabot pour attirer les femelles en émettant un bruit particulier.

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Par contre le snorkeling est décevant, on n'y voit pas grand chose car l'eau est trouble et l'équipement des enfants n'est pas adapté. Ils se rattraperont ensuite dans les vagues de Puerto Lopez.

On vous laisse deviner quel drole de poisson Tom a trouvé sur la plage.

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Tout cela ne favorise pas beaucoup l'apprentissage des leçons. Côté devoirs, il y a des jours plus performants que d'autres, suivant les heures et la fatigue des enfants. Les fins de journées sont à éviter pour éviter la possible dépression des parents mais quelquefois c'est difficile de faire autrement...

lundi, juillet 6 2009

Trois nuits dans la communauté San clemente

C'est en consultant le site www.echoway.org du tourisme solidaire et écologique que nous avons eu l'idée de vivre une expérience de quelques jours dans une communauté quechua équatorienne. La communauté San Clemente http://www.sclemente.com, se trouve tout près de la ville d'Ibarra, sur les flancs du volcan Inbaburra.

Nous avons été accueillis par Manuel Guatemal qui nous a confié à Romero et à sa famille. Les enfants sont enthousiastes de voir autant d'animaux (moutons, lamas, cochons d'inde, chiens, poules, poussins...). Nous nous rendons à la casa de Nayeli dans la benne du 4X4, ce qui enchante les enfants: Alice nous confie qu'elle se sent naitre une âme d'aventurière!

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 Les maisons sont simples (pas d'électricité avant 18h) mais propres, avec une petite cour fleurie. Romero nous présente ses trois filles Jessica, Evelina et Nayeli ainsi que sa femme Teresa et quantité d'autres membres de la famille.

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Nous vivons avec eux pendant ces quelques jours, et les aidons à la cuisine (décortiquer et nettoyer le mais pour faire le plat traditionnel le Moté,éplucher les papas..).

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J'apprends aux enfants à jouer au Uno et au triomino, pendant que Tom joue avec les animaux, eux nous apprennent les plantes médicinales qu'ils utilisent couramment pour se soigner. Le vendredi matin, Romero nous amène en excursion sur le volcan Imbaburra, c'est dur pour les enfants et la météo est capricieuse avec quelques ondées, en outre nous ne voyons pas trop les sommets qui sont pris dans les nuages, Nous atteignons 3800m, le mirador del Pajamal.

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Puis nous confions les enfants à Romero pendant que nous descendons à pied ce que eux vont faire en 4X4. Au final, ce fort dénivellé (1400m) nous achève: Marcellin a mal à la tête et moi, j'ai mal au genou! Mais nous sommes enchantés malgré tout, car nous avons vu les paysans dans les champs (labour avec les boeufs) et la plantation de pommes de terres.

Nous prolongeons notre séjour d'une journée car nous sommes invités à un mariage indigène dans la famille le samedi toute la journée: non seulement nous allons manger et danser, mais Teresa nous trouve des vêtements traditionnels à Alice et moi!

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Avant le départ pour le mariage, toute la famille de Romero se prête à la photo.

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Toute la messe à l'église se déroule de la même façon que chez nous. Une fois sortis, les mariés sont accompagnés par la famille et un orchestre jusqu'à la maison du Padre. On ne fera que boire et manger!!! Toute la famille se doit d'apporter quelque chose, et quand c'est une boisson, on doit l'offrir dans le même verre.
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Dans la même journée, nous avons aussi assisté une fete d'Intirami, la fête du soleil, où se déroulent diverses danses   
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Ce matin on vient juste d'arriver à Puerto Lopez après 13 heures de Bus d'Ibarra.

 

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