Nous avons hâte de redescendre dans le sud car nous savons que la température ne peut qu'augmenter à cette période de l'année. Nous repassons par Coral Bay puis Carnavon, mais il faut faire attention à l'essence, avec le vent de face, on peut vite tomber à sec en plein désert! Nous savons maintenant que nous pouvons faire plus de 40kms sur la réserve...

En rentrant plus dans les terres nous apercevons que le thermomètre dépasse de nouveau 43°C dans la cabine malgré les fenêtres ouvertes. Nous croisons alors des cyclistes sur le bas côté de la route. Sont-ils en train de se reposer à l'ombre? Non, seulement une énième crevaison. Ils sont hollandais et nous leur donnons une bouteille d'eau fraîche. Nous trouvions les distances longues en camping-car, alors que dire en vélo!

A Kalbarri, toujours accompagnés de nos amis la famille Motte, nous cherchons un endroit climatisé pour échapper à la chaleur étouffante et déguster un ice coffee. En sortant du restaurant, nous évitons de justesse une belle araignée “redback” prête à nous tomber dessus! Nous en sommes quittes pour une grande frayeur, car une piqûre de ces charmantes petites bêtes peut être très dangereuse...

Heureusement que la plage n'est jamais très loin pour nous faire oublier nos mésaventures, et Marcellin s'improvise une fois de plus animateur: balle au prisonnier, mini golf sur le sable... Les enfants sont hyper contents.

Pour visiter le parc de et les gorges de Kalbarri, une seule solution en cette saison, se lever tôt!

En ce 18 décembre, nous nous levons à 5 heures du matin, prêts à parcourir une piste de 30 kms. Si nous avons le moindre problème, nous savons que nous sommes deux camping car ce qui permet de minimiser les risques. Nous parcourons quelques centaines de mètres à pied pour pouvoir contempler la rivière Murchison au fond des gorges. Autour les rochers sont incroyablement rouges et l'érosion a laissé de bizarres fenêtres!

Mais nous n'en ferons guère plus car la chaleur se fait déjà sentir et les enfants ont besoin d'un bon petit déjeuner.

Mais avant de quitter Kalbarri, nous participons au nourrissage des pélicans sur le front de mer. Ce n'est guère rassurant de voir se précipiter un si grand oiseau, le bec en avant, sur les poissons que nous tenons du bout des doigts! Nous quittons ensuite nos amis, parce qu'il nous faut redescendre sur Perth plus rapidement. Alice et Tom sont tristes, mais peut être les reverrons nous dans les prochains jours?

Quelques centaines de kilomètres plus loin, l'étonnant désert des Pinnacles nous attend au coucher de soleil. Ces formations géologiques nous étonnent par l'ampleur du site; des centaines de milliers de piles rocheuses sont plantées là comme des menhirs dans un paysage lunaire. Une piste permet de s'y aventurer en véhicule: le notre est un peu gros et parfois la manoeuvre est difficile. Ce n'est pas l'action de l'homme mais encore le résultat de l'érosion. Alice et Tom s'amusent à se cacher derrière les piliers tandis que nous cherchons à prendre en photo le rocher mariant le mieux les couleurs du soleil et du sable, ou encore celui à la forme la plus étonnante.

On pensait aller dormir tôt, mais voila que nous faisons une nouvelle rencontre, encore une famille française, mais cette fois des expatriés à Kuala-Lumpur en vacances “normales” en Australie. Nous prolongeons donc cette journée commencée tôt dans les gorges de Kalbarri en s'informant sur la Malaysie notre prochain pays de destination. Notre vol pour Singapour est déjà ce dimanche 27 Décembre, et nous n'avons guère préparé nos étapes sur la péninsule malaysienne puis en Thailande.

Chers amis lecteurs, si vous avez des conseils ou de bonnes adresses, c'est le moment!

Mais pour le moment nous sommes encore dans le pays des « aussies », précisément sur la plage de Guidelton que nous aimons tant; à l'aller nous nous étions promis d'y repasser. Mais cette fois le parking est bondé, c'est normal, nous sommes dimanche et les vacances scolaires ont commencé en Australie. Aujourd'hui Alice et Tom vont fabriquer des boules en sable dans l'espoir d'improviser un jeu de pétanque. Cela ne marche pas évidemment, et la texture est tout juste bonne pour 10 secondes de jonglage. Mais les enfants ne renoncent pas, et ils vont même jusqu'à rallier leurs amis Gaspard, Chloé et Hugo, que nous retrouvons avec joie, après seulement 36 heures de séparation!

Du côté des papas, c'est activité Body Board, et avec Alexis je pars affronter les rouleaux de l'océan indien, pendant que les mamans évidemment « discutent »! Elles ont juste été interrompues par une personne qui a remarqué le camping-car immatriculé 59 , et qui s'avère être une française vivant en Australie depuis 30 ans. Apparemment cela leur arrive souvent.