UN WEEK END DANS UNE FERME EN NAMIBIE
Leur ferme fait 6800 hectares, compte plus de 140 kms de clôture, environ 300 vaches, six chevaux et plusieurs types d'antilopes. Ils se sont installés depuis 1935 en Namibie et sont fermiers depuis deux générations.
Ici le bétail vit tout l'année dans le bush, pas d'étable ni d'écurie! Le manque d'herbe impose de grands espaces, environ 15 hectares par vache.
Ils ont la chance de vivre en pleine nature, peuvent admirer les étoiles mais la contrepartie c'est l'isolement ,le pensionnat pour les enfants la semaine. Le voisin le plus proche à 8 kms. Pas d'électricité, Geppy a installé un système complet avec des panneaux solaires, et le bois (ou charbon) est utilisé pour l'eau chaude, le fer à repasser et le four. L'eau, ressource vitale pour les humains et pour les bêtes, est puisée dans des nappes souterraines grâce à plusieurs éoliennes.
Ils produisent aussi eux même leur alimentation: le bétail et la chasse d'antilopes fournit la viande et les produits laitiers, le verger les fruits et légumes, la farine de mais permet de faire le porridge que tout le monde consomme ici au petit déjeuner.
Alice et Tom étaient ravis de trouver des compagnons de jeu dans cette famille nombreuse (quatre enfants de 9 à 14 ans) sans compter les chiens et chats qui ont fait une fois de plus le bonheur de Tom.... qui a même pu caresser Roméo, un guépard apprivoisé!
De 16 - Namibie |
CHEZ LES BUSHMENS
Quelques jours et plusieurs centaines de kilomètres après, nous voilà dans une communauté Bushman (San).
Au départ, c'est la déception chez les enfants: notre guide est habillé à l'occidentale ce qui le rend très éloigné du film « les Dieux sont tombés sur la tête ». Pourtant, Kumka est indéniablement un bushman, comme le témoigne sa petite taille: il n'est guère plus grand qu'Alice, en dépit de ses vingt ans.
En sa compagnie, nous visitons le village actuel, où les habitations en argile ou en tôle ne paient pas de mine à coté d' une école plutôt bien dotée.
Et puis, comme par magie, Kumka réapparaît plus loin, cette fois en tenue traditionnelle de chasseur bushman. Il nous emmène auprès d'autres personnes habillées comme lui, c'est ce qu'on appelle ici un « musée vivant ».
Un vieux monsieur apprend aux garçons à faire du feu avec deux tiges de bois, à fabriquer un arc avec du bois et des fibres de plantes pour faire la ficelle. Ensuite, ils s'essayent au tir à l'arc.
Malheureusement, cet art n'est plus guère réservé que pour les touristes, les Bushmens n'ont plus le droit de chasser depuis 2005, un comble quand on sait que c'était le peuple le plus anciennement installé en Namibie!
De son côté, Alice confectionne son collier avec les femmes du village, à l'aide de coquilles, de graines et de morceaux de bois. On se croirait vraiment revenu comme à l'époque et les enfants en repartent enchantés!