Le bilan de 4 mois en Amérique du sud

 

Ce que nous avons aimé

Ce qu’on n’a pas aimé

En Equateur

  • Nous avons été surpris par les toilettes. ll y en a partout, souvent propres, et toujours avec du papier

  • L’accueil des Equatoriens. On trouve toujours quelqu’un pour nous aider, sans demander de l’argent en contre partie.

  • tous les paysages si variés (montagne, plage, Amazonie)

  • Les fruits et légumes en abondance

  • les terminaux de bus et le bus entre Puerto-Lopez et Quevado

  • la dernière demi-heure en bus, car c’est toujours à ce moment qu’Alice ou Tom se mettent à avoir une envie très pressante.

  • le bus entre Zumbahua et Latacunga pour Alice, mais aussi tout trajet au delà de 5 heures.(ça tourne!)

  • les grandes villes assez polluées

  • les piqures de moustiques surtout pour Marcellin.

  • perdre des affaires par inattention (1 chapeau, 1 paire de lunette, 1 tee-shirt, 1 crème lavante, 1 pull).

  • L’insécurité relative à Quito

Au Pérou

  • Glisser sur les dunes de sable de Huaccachina et visiter le site de Nazca

  • Pour Tom et Alice, parcourir les escaliers et dédales des sites de Pisac et Macchu Pichu

  • Revoir Cuzco

  • Les lamas (Tom)

  • Le prix excessif pour accéder au Macchu Pichu

  • La route de Lima à Nazca

  • l’insécurité à Pisco

  • la « garua » (brouillard) sur la zone pacifique

En Bolivie

  • Les petits déjeuners avec jus de fruit

  • Le festival folklorique à Potosi

  • Le musée des dinosaures Parque Cretacico et la Casa de Moneda à Sucre

  • Le paysage et le calme d’Isla del Sol

  • voir les caimans et les dauphins en Amazonie, les vigognes sur l’altiplano

  • Les paysages fabuleux du salar d’Uyuni et du sud Lipez

  • Les déchets partout

  • Les dangers de la route pour les piétons (La Paz)

  • Que le président ait dit: ”le meilleur pays est la Bolivie!”. “Non c’est la France!” rétorque Tom.

En Argentine

  • La cuisine argentine avec sa bonne viande, ses empanadas et le Dulce de Leche

  • Les Alliances Françaises

  • Les bonnes glaces à Tigre le long du canal

  • Le bus City Tour à Buenos Aires permettant d’avoir une bonne visite de a ville

  • Se faire à manger dans les cabanas et les hostals disposant d’une cuisine

  • Le grille pain argentin, mais pas le modèle chilien identique avec des trous

  • A Iguazu, on a adoré voir les chutes d’eau et marcher dans le parc

  • Le Perito Moreno, génial!Et la petite plage à côté pour faire des cabanes pour Tom

  • Voir la neige tomber à El Calafate

  • Les soupes de poisson à Chiloé

  • Voir et entendre les baleines dans la presqu’ile de Valdes, et danser avec les pingouins pour Tom

  • Voir la fabrique de chocolat à Bariloche et en manger!

  • Faire des cabanes et jouer dans la nature toujours dans la région des lacs près de Bariloche

  • Le coup de vent à El Chalten qui a fait chuté Alice et Anne

  • Les longs trajets en bus.

  • Le logement bruyant à Puerto Madryn

  • Les 2 jours de pluie à Iguazu. On a du acheter deux parapluies!

  • Se faire piquer par les moustiques à El Bolson pour Alice

  • Que tout soit fermé entre 13h et 16h30

Au Chili

  • Les soupes de poisson à Chiloé

  • La qualité du service et le nombre de personnel pour nous aider dans le métro, le train et les bus

  • le musée intéractif MIM et le zoo à Santiago

  • enfin un pays où on respecte les piétons!

  • Que personne nous ait averti du décalage horaire. Du coup, on a raté notre bus.

  • Le “bip” dans le bus quand le chauffeur dépasse les 99 km/h!

  • La pluie dans la région centrale

  • les prix les plus chers d’Amérique du Sud

  • le débit de parole très rapide

Le bilan en chiffres:

4 mois de voyage

232 heures de bus

15 jours cumulés avec une voiture de location

xx heures d’avion

5 pays visités: Equateur (28j), Pérou (13j), Bolivie (23j), Argentine (38j), Chili (20j)

3700 photos

Enfin le lien du fichier donnant nos étapes jour par jour –> ICI

 

Santiago et Valparaiso, nos derniers jours au chili

6 millions d’habitants, le tiers de la population chilienne: c’est la population de Santiago du Chili, idéalement située au bord des grands sommets andins. Enfin du beau temps! Il fait même très chaud, 33°c et nous quittons enfin les polaires comme après un long hiver. Les logements sont plus chers, et nous choisissons l’auberge de jeunesse, Terra Extremus, où Tom et Alice se défoulent sur le baby-foot.

Nous avons aimé Santiago, il y a beaucoup d’arbres et de parcs, et pleins de musées. Après une visite du quartier Bellavista et de la Plaza de Armas, notre choix s’est porté sur des sites qui pouvaient intéresser les enfants. Le musée interactif mirador (MIM) est un de ces sites géniaux qui font découvrir la science aux enfants à travers le jeu: Tom et Alice se sont allongés sur des tapis de clous, ils ont fabriqué des bulles géantes avec des cerceaux, ont expérimenté l’électricité statique sur leurs propres cheveux pour ne donner que quelques exemples……On a vraiment adoré!

De 04-Chili
De 04-Chili

Nous avons aussi été au parc zoologique Buin, en banlieue de la ville. Pour s’y rendre, il faut prendre le métro et le train, cela fait drôle de quitter les beaux quartiers du centre pour découvrir une autre réalité. En effet, la voie ferrée longe des quantités importantes de déchets, il y a même des logements construits dans ces détritus! Mis à part cela, les enfants étaient ravis de voir des animaux différents des zoos qu’ils avaient l’habitude de voir. C’est le cas notamment des tapirs, des porcs- épics, des ocelots, des poissons, des reptiles, des grizzlis, et même un tigre blanc du Bengale. Le soir, il fait si chaud que nous allons pique-niquer dans un parc près de notre hôtel, et les enfants s’amusent à faire de la gymnastique avec des ateliers de musculation en plein air.

A Valparaiso, la température est plus clémente, et nous faisons une petite ballade en bateau dans le port, près des cargos et des vedettes militaires. De là, nous avons une vue d’ensemble sur toutes les maisons colorées situées sur les collines, qui font le charme de cette ville. Le port a connu son apogée au début du XXs, avant qu’en 1920, le creusement du canal de Panama accélère son déclin. Aujourd’hui, il n’en reste pas moins le premier port chilien et connaît un renouveau grâce au commerce avec l’Asie.

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La superbe demeure de Pablo Neruda nous en apprend un peu plus sur le plus célèbre chilien, poète et diplomate. Sa maison jouit d’une vue unique sur la ville, y compris depuis sa chambre!

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Autre curiosité de la ville, ce sont les 18 ascenseurs en bois datant des années 1900 qui nous permettent de nous rendre plus facilement de la ville basse à la ville haute pour quelques pesos.

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Le soir, c’est l’auberge Hostal Case Aventura, en plein centre du site historique, qui nous accueille. La propriétaire est allemande d’origine et cela se voit sur le confort des chambres (couette évidemment), le petit déjeuner copieux avec des oeufs et fruits. Et évidemment l’auberge est remplie de touristes allemands mais aussi des Français.

C’est notre dernier jour en Amérique du Sud, après quatre mois à travers l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, l’Argentine et le Chili. Nous quittons avec un certain regret la zone hispanique. Les enfants recensent maintenant sur leur cahier les mots appris pour ne pas les oublier totalement.

Et maintenant en route pour la Nouvelle-Zelande…

Lions de mer et Volcan sur la route de Santiago du Chili

Il nous reste encore une semaine à passer au Chili car notre avion pour la Nouvelle Zelande est le 30 octobre, et il nous faut donc remonter jusqu’à la capitale Santiago du Chili à 2500 km de Puerto Natales. Nous aurions bien aimé repasser par l’Argentine, mais la météo semble mauvaise partout. On décide donc de prendre le chemin le plus court en s’arrêtant à Valdivia puis à Pucon.

A 6 heure du matin, à l’aéroport de Punta Arenas, nous jetons un dernier coup d’oeil aux avions d’expéditions vers l’Antarctique et aux paysages désolés de la Patagonie australe. En regardant plus au sud, nous remarquons que la lumière du jour est plus intense, c’est sans doute l’Antarctique où le jour dure plus longtemps l’été! A notre arrivée à Puerto Montt, deux heures après, nous sommes frappés par un tout autre paysage: les prairies sont verdoyantes et il y a des grands arbres! Malheureusement, c’est la saison des pluies et il va beaucoup pleuvoir pendant les quelques jours que nous restons à Valdivia et Pucon.

Difficile de trouver un hôtel à Valdivia et faire ses courses quand il pleut à seau! Je (Marcellin) suis le seul à braver la pluie pour aller repérer où se trouvent les fameux lions de mer le long du port de Valdivia. Le lendemain, nous avons de la chance, une éclaircie nous permet de nous y rendre en famille. A la halle aux poissons, les commerçants ont mis des grilles le long de la berge pour empêcher pélicans et lions de mer d’y accéder! Nous sommes témoins d’une scène très drôle: un candidat député tente vainement d’enregistrer son discours électoral mais il est constamment perturbé par les grognements des lions de mer, juste derrière lui.  Nous restons là 1 heure à les observer.

De 04-Chili
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A Pucon, nous sommes à côté du volcan Villarica, que nous ne voyons hélas pas car il est dans les nuages. La plage du lac est en sable noir, toujours à cause de l’environnement volcanique. C’est une ville touristique de la région des lacs, mais hélas beaucoup de choses sont fermées car nous sommes hors saison. Nous sommes quand même témoins d’une manifestation des indiens Mapuche qui défendent le rio Palguin où une entreprise étrangère menace d’installer son barrage hydroélectrique et une pisciculture.

Ce sont les thermes d’eau chaude dont nous profitons, l’espace d’une éclaircie. Il y a 5 « pozones », des vasques d’eau chaude naturelle et il n’y a personne d’autre que la famille Dagicour!

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Nous rentrons en stop, car le bus ne passe pas avant plusieurs heures. Pas facile à quatre!

Il pleut toujours, mais ce n’est pas grave car les enfants sont devenus des acharnés du jeu d’échecs. Le défi, c’est de battre papa. Nous sommes même étonnés de la rapidité à laquelle Tom a appris à y jouer.

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Pucon mérite normalement plus de temps; il y a notamment l’incontournable ascension du volcan Villarica (2847m), mais aussi de nombreuses randonnées dans les parcs nationaux Huerquehue et Villarica. Hélas, c’est le printemps et les conditions sont trop rudes pour la troupe Dagicour!

Le jour du départ pour Santiago, nous profitons d’une journée finalement ensoleillée (la météo chilienne disait le contraire!) pour mieux visiter la ville, notamment sa plage de sable noir et la plaza de armas où Alice et Tom s’affrontent au kart à pédale. Mais avant de partir nous aurons 2 belles surprises.

La première, c’est de se faire héler dans la rue: « vous êtes bien la famille Dagicour? ». Par le plus grand des hasards, nous tombons sur Frédéric Vasse qui parcourt aussi l’Amérique du sud en famille: http://www.saperliplanete.org/. Nous rejoignons dans la foulée Vanessa et leurs 3 enfants pour faire connaissance et profiter des 2 heures qui nous restent pour échanger nos « tuyaux » et des livres pour les 2 aînés.

La deuxième surprise, c’est de pouvoir voir le magnifique volcan Villarica complètement dégagé. Splendide! Alice et Tom nous disent alors: « quel dommage qu’on parte maintenant, pour une fois qu’on rencontre d’autres enfants français! ». Mais hélas nous ne pouvons pas annuler nos billets de bus de nuit. Tant pis, nous nous recroiserons peut être dans la suite de notre parcours autour du monde…..

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Prochaines étapes: Santiago du Chili et Valparaiso

Retour au Chili et visite de l’île de Chiloé

C’est dur de quitter l’Argentine. Nous y avons passé un mois en traversant des régions arides (Salta), tropicales (Iguazu), tempérées (Buenos Aires), maritimes (Valdès) et enfin montagneuses (Bariloche); que d’images dans les yeux! En plus nous avons quitté un Bariloche ensoleillé pour passer de l’autre côté des Andes sous les nuages. Le col qui constitue la frontière est néanmoins superbe: bordé de grands arbres sous une dizaine de centimètres de neige.

Nous sommes donc au Chili. En descendant des Andes, la route qui nous mène à Puerto Varas est très verte et bordée de prés, où paissent de bonnes vaches laitières. Cela nous fait bien sûr penser à la Normandie! « on arrive chez Mamie Arlette », s’écrie Tom. « Non, regarde, il n’y a pas de volcans en Normandie !». En effet, au loin, nous apercevons les cônes de volcans enneigés, nous faisant penser au Fujiyama du japon. Ce soir, nous dormons à Puerto Varas, une petite bourgade au bord du lac Llanquihue (l’un des plus grands d’Amérique du Sud) avec une vue hélas nuageuse sur les volcans Osorno et Calbuco.

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 Nous logeons à l’auberge, « Le Margouya », tenu par un français, Nicolas, d’origine de Nîmes; l’endroit est sympa. Anne se jette sur les magazine d’aventures en français, pendant qu’Alice et Marcellin se disputent une partie d’échec sur un grand jeu en bois. En ville, on ressent fortement l’influence de l’immigration allemande et centre-européenne.

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C’est le cas notamment de l’architecture des maisons, dont les façades sont recouvertes de «tejuela», c’est à dire de minces, étroits et longs bandeaux en bois de mélèze que l’on assemble en les faisant se chevaucher afin de ne pas laisser passer la pluie. Dans la gastronomie, on retrouve des grands étalages de charcuterie et autres saucisses. Enfin, les noms des artisans et des commerces sonnent vraiment germaniques. Mais tout le monde parle espagnol, et Anne doit même se remettre à dire « ll » au lieu de « j ».

Puerto Varas et Puerto Montt forment l’entrée à la Patagonie et le début de la fameuse « Route Australe ». Mais avant d’aller dans le grand sud, vendredi 9 octobre, nous prenons le bus pour nous rendre sur la grande île de Chiloe.

Pour aller sur l’île de Chiloe, le bus doit emprunter le bac, il fait beau et nous longeons des plages bordées de massifs de genêts jaunes. Le paysage nous fait maintenant pensé à la Bretagne. Peu après nous arrivons à Ancud, la deuxième grande ville de l’île. J’ai profité du trajet pour discuter avec une étudiante qui revient en famille pour le week end, Constanza.

A Ancud, nous nous rendons à l’adresse que nous avait indiquée Miguel et Elba (les argentins d’El Bolson), mais nous avons une première déconvenue: il n’y a personne malgré l’e-mail que nous avions reçu, nous avons remonté toute la rue avec nos bagages pour rien. Notre deuxième et troisième tentative ne sont pas plus heureuses: un retraité et une dame très âgée sur un fauteuil roulant tiennent des «  hospedaje », mais nos enfants ne sont pas des hôtes calmes, nous préférons éviter cette option. Nous nous rabattons donc comme d’habitude sur l’office de tourisme qui nous indique des cabanas à un prix raisonnable, où nous pouvons enfin poser nos bagages. Cela tombe bien, il commence à pleuvoir…

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Très vite, nous devons nous rendre à l’évidence: il pleut beaucoup à Chiloé et cela va rendre difficile les balades que nous nous étions promises, d’ailleurs nous n’avons pas loué de voiture. Quant à la pêche au saumon dont nous avait longuement parlé Miguel et Elba, ce n’est pas la saison. Alice est déçue… Au moins, nous profitons de cette pause pour faire un peu plus de devoirs que d’habitude, pour faire les courses, s’occuper du linge et pour avancer dans nos communications internet. Nous renouons aussi avec les supermarchés chiliens: il y a beaucoup plus de fruits et légumes qu’en Argentine, on va pouvoir manger plus équilibré. Nous goûtons aussi aux poissons (congre, merlu) et aux fruits de mer venant directement du port. Nous retrouvons aussi à Ancud les maisons en bois couvertes de tejuelas.

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Le samedi, nous visitons le musée régional d’Ancud où l’on peut découvrir non seulement l’histoire de l’île, mais aussi les mythologies locales. On y voit même un squelette d’une baleine bleue qui s’est échouée en 2005 non loin de la ville. Elle mesure 25 mètres de long. C’est impressionnant! Il s’agit tout de même du plus grand mammifère terrestre.

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Le soir, au moment du repas, nous entendons des klaxons de voitures venant du centre ville. Il semble que les habitants fêtent quelque chose! Nous branchons la télé, et oui le Chili a battu la Colombie pour les qualifications du Mondial de foot 2010. Et la France, alors? Le dimanche, le temps s’annonce moins mauvais que la veille, d’ailleurs notre poêle à bois s’est éteint dans la nuit. Nous allons donc prendre le bus pour Castro, et visiter un autre coin de l’île, le petit port de Dalcahue. Les maisons sur pilotis, les « palafitos » de Castro, nous déçoivent un peu, c’est la marée basse et il s’est remis à pleuvoir un peu, les photos ne vont pas être terribles…

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A Dalcahue, l’église en bois est fermée, nous ne pourrons pas la visiter, et le marché est un marché ordinaire, ni plus ni moins. Un peu déçus, nous rentrons à Ancud en bus, et là nous avons plus de chance: le soleil apparaît, nous permettant de visiter le fort de San Antonio (où les enfants se mettent à jouer avec les canons) et de faire collection de coquillages et d’algues sur une fort jolie plage non loin de là. Ouf, cela fait du bien pour le moral!

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Lundi 12 Octobre, nous partons au terminal de bus d’Ancud pour repartir à Puerto Varas, et là oh surprise! Nous avons raté le bus…  Nous avons une heure de retard, parceque le Chili a changé d’heure ce week-end, mais nous n’étions pas au courant. Heureusement, cela s’arrange facilement, nous prenons le prochain bus de 15h30. Comme dit Tom: « c’est l’aventure! ».

Le soir nous dormons à l’hostal Compass del Sur à Puerto Varas, où nous retrouvons nos amis, Sophie et Jean-Baptiste, avec qui nous avions fait le Salar d’Uyuni en Bolivie (il y a un mois déjà): une bonne occasion pour déboucher une bouteille de vin chilien.  

Demain nous partons dans le grand sud, en Terre de Feu. A nous le Perito Moreno! 

 

San-Pedro d’Atacama

Quel changement avec la Bolivie! Le Chili nous semble très cher. Est-ce San-Pedro d’Atacama seulement ou tout le Chili? Il paraît que San Pedro est tellement isolé que toutes les marchandises sont plus onéreuses. C’est ce que nous dit un restaurateur toulousain installé depuis quelques années ici (ils sont 4 Français en tout). Nous parvenons à trouver un hôtel convenable, Hostal Eden Atacameno, mais le prix est tout de même, 8000 pesos par personne, soit 16 dollars. En Bolivie, nous logions en général pour 40 bolivians par personne, soit 6 dollars (avec SdB). C’est encore plus flagrant pour le repas. En Bolivie, le menu se situe entre 10-20 Bolivians (1.5-2.5 dollars). Ici c’est 10 dollars!!!

Heureusement les paysages sont fantastiques et le village San Pedro très reposant. Sinon on ne serait pas venu ici! Il y a une cuisine, nous préférons nous faire à manger et profiter de la terrasse de l’hôtel.

Pour information, San-Pedro d’Atacama se trouve sur un haut plateau à 2500 mètres d’altitude et en plein désert d’Atacama, un des endroits les plus arides de la planète. Du coup, les gens aménagent l’extérieur: canapé, bibliothèque…etc.

Jeudi 3 septembre, nous pensions avoir déjà vu beaucoup de paysages minéraux en Bolivie, mais ce que nous visitons dans l’après midi vaut aussi le détour. Nous commençons par la Valle de la Muerte (vallée de la mort), où nous descendons d’énormes dunes de sable gris, pour le plus grand plaisir des enfants.

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La valle de la Luna est un lieu désertique dont l’apparence évoque les paysages lunaires, en l’absence de tout signe de vie: quand on dit à Alice qu’on va marcher dans un lieu comme sur la lune, elle demande: on va sauter aussi? En réalité, cet endroit est une cordillère de sel recouvert de terre, le guide nous demande le silence, et nous sommes surpris d’entendre la montagne craquer comme de la glace: c’est simplement les cristaux qui se dilatent au soleil. Il y aussi des grottes qui amusent beaucoup les enfants.

De 04-Chili

Vers 18h tous les touristes convergent vers les sommets de la vallée de la Lune afin d’admirer les couleurs du coucher de soleil sur la chaîne de volcans de la cordillère andine. Un instant magique renforcé par la pleine lune à côté du volcan Licancabur. C’est l’un des plus beaux couchers de soleil auxquels nous avons assistés jusqu’à présent.

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Vendredi 4 septembre, toujours à l’affût de la moindre occasion pour pédaler, nous louons des vélos en compagnie de nos amis JB et Sophie pour une longue matinée. Les vélos sont globalement meilleurs qu’à Copacabana en Bolivie. La piste nous mène d’abord dans un site pré-inca, le Pukara de Quitor, et nous lâchons notre vélo pour explorer la grotte du Diable. C’est très excitant car il n’y a personne et heureusement que Marcellin avait sa lampe frontale dans le sac, sinon les petits aventuriers Alice et Tom n’auraient pas pu se faufiler dans la grotte. Ils en ressortent emballés!

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Mais le plus dur reste à venir: pour avoir la joie de pédaler dans les gorges du Diable – il est décidément partout celui-ci – il faut franchir une rivière et mettre nos pieds dans l’eau glacée.

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Au total nous aurons parcouru environ 16 kms, et on conseille à ceux qui voudraient entreprendre cette balade de prendre aussi le pique-nique et de louer les vélos à la journée complète.

Il nous reste encore un jour de repos que nous consacrons encore à Internet, aux devoirs, et aux communications Skype avec les mamies et même les amis (JM et Gwen). Nous quittons avec regret Sophie et JB, avec qui nous avons partagé une semaine extraordinaire entre la Bolivie et le Chili. Eux continuent leur tour du monde au Chili, alors que nous partons demain pour le nord de l’Argentine.

Bons plans et notes pour le Chili

Une adresse à nous recommander, vos propres souvenirs du pays, n’hésitez pas à nous les communiquer en commentaire de ce billet ou par email à dagicour@gmail.com