Hoi An et Hué, des villes historiques protégées par l’UNESCO

Samedi 6 mars: Nous sommes chanceux ce jour là. Nous devons prendre l’avion pour Danang, et à l’aéroport, deux canifs sont malencontreusement retrouvés dans les sacs d’Alice et de Marcellin par le contrôle de sécurité. La dame nous autorise à enregistrer le sac d’Alice avec les objets du délit. Heureusement, nous disposons juste du temps nécessaire pour l’opération, et les enfants en sont quittes pour une belle peur. On a beau voyager souvent, on se fait encore avoir…

Soit dit en passant, les hôtesses de Vietnam Airlines n’ont rien à envier à leurs homologues thaïlandaises ou laotiennes, comme nous le constatons lors de notre vol Ho Chi Minh-Danang. Nous aimons particulièrement l’habit traditionnel des vietnamiennes, qui est beaucoup porté ici.

Dans l’avion, une Vietnamienne fait la causette, c’est une institutrice et elle finit par embrasser Tom tellement elle le trouve mignon! Lui n’en demandait pas tant…

Un chien écrasé (hélas!) par notre taxi et trois quart d’heure plus tard, nous voilà dans notre hôtel, le Thanh Van Hotel II (www.thanhvanhotel.com), le deuxième en ville de la famille Thanh Van. Au Vietnam, ce n’est pas rare de trouver des hôtels xxx I ou xxx II.

Il est un peu excentré mais a des arguments de poids avec un prix très raisonnable: une chambre « deluxe » et une piscine. Tom décrit sa chambre à sa mamie sur Skype: « une baignoire supersonique et le téléphone dans les toilettes ». Et oui, après huit mois, on aime bien renouer avec un certain confort.

Le charme d’Hoi An, une antique cité marchande, se découvre en marchant: miraculeusement préservée par les guerres et aujourd’hui par l’UNESCO, ses ruelles abritent des maisons chinoises toutes en bois laqué, des temples rouges à l’odeur d’encens, des portes vénérables et colorées, des toitures avec des tuiles colorées. Il faut y aller le soir pour échapper aux bruits des scooters, et bénéficier de deux heures de tranquillité à la lumière des lampions. Nous admirons aussi le travail sur soie des artisans.

Mardi 9 mars. Dans la ville de Hué, il pleut à verse. Marcellin essaye de rester positif: « pour une fois, on n’aura pas trop chaud ». Pour la première fois depuis plusieurs semaines, nous remettons nos chaussures de randonnées, nos Kways et tentons de retrouver notre parapluie au fin fond d’une des valises.

La citadelle de Hué, construite au début XIXes, fait penser à la cité interdite de Pékin en réduction. Les 13 empereurs de la dynastie N’guyen y ont vécu jusqu’en 1945, avec leurs nombreuses femmes et concubines. Pas étonnant qu’on retrouve autant de N’guyen en France et au Viet nam… Malgré les bombardements, on peut encore admirer une partie des bâtiments qui laisse imaginer le faste passé de cette vie impériale.

Les Empereurs, faisaient construire de leur vivant leur tombeau, au sein du palais où ils vivaient.

Les enfants, eux, ont bien aimé les dragons, présents partout (colonnes, portes, toits..). Cet animal était censé symboliser la puissance des Empereurs.