SE PREPARER A UN TOUR DU MONDE EN FAMILLE

Jour J moins 8 mois: Après le festival des globe-trotters qui nous a mis dans l’ambiance en septembre, le mois d’octobre est le début des choses sérieuses.

Nous avons commencé par une demande de devis auprès de plusieurs agences de voyage (Connaisseurs du Voyage, Travel Nation, British Airways) sur l’itinéraire établi.Ce dernier a pas mal changé car nous avons remplacé l’Amérique centrale par l’Afrique australe, qui nous tentait depuis longtemps. Tant pis, ce sera le gros budget de ce voyage, mais nous pensons que des occasions comme celles ci ne se représenteront pas. Et puis un tour du monde sans l’Afrique, est ce un vrai tour du monde?

Nous faisons en parallèle une étude comparative des différentes cartes visa premier pour payer le futur billet. HSBC et la visa premier couplée avec Jazz internationale de la Société Générale s’en sortent le mieux. La visa pass de Carrefour a aussi des avantages (la moins chère, possibilité de garder son compte) mais son plafond de retrait est plus bas.

Les enfants ont débuté leurs vaccins (hépatite B) avec courage, il y en aura d’autres…

Enfin nous allons bientôt faire notre stage des premiers secours, indispensable pour un tel voyage.

Quels "sens" donner à son tour du monde?

Partir un an, mais comment, dans quels sens (buts, direction..) ?

Partir un an, mais comment ?

A partir du moment où la décision est prise, tout parait possible, en terme de pays et de mode de transport : mais au delà du rêve, il y a une réalité qui peut être tout autre. Donc, éviter que l’épopée se tranforme en cauchemar.

Partir en fourgon :

la formule est séduisante, nous en avons un, justement. Mais pour l’avoir expérimenté au Maroc, on est tenté d’ « avaler les kilomètres » sans rencontrer grand monde, avec les enfants qui se chamaillent à l’arrière, merci bien. Et puis cela nous restreint à un seul continent, compte tenu de la longueur d’un transport maritime entre continents.

Le vélo, pourquoi pas ?  :

C’était une idée qui nous tenait à coeur, mais notre périple de cyclotourisme en Bretagne nous a fait réfléchir : est ce bien raisonnable d’embarquer une famille de quatre personnes, dont deux enfants, sur plusieurs milliers de kilomètres pendant plusieurs mois? C’était risqué : la fatigue, les problèmes physiques et techniques, l’insécurité ne sont pas à prendre à la légère. Certains le font et je les admire. Mais il faut se rendre à l’évidence, nous n’avons ni l’entraînement, ni l’endurance pour cela : on pédale, on pédale, et on n’a plus ni le temps, ni le courage de voir grand-chose ….Il y a aussi le problème quasi insoluble d’un vélo unique pour deux enfants qui ont plus de 20 cms d’écart, si on le combine avec un tandem.

Nous partirons donc en sac à dos en privilégiant les moyens de transport locaux, avec un billet tour du monde. Départ prévu: fin juin 2009

Quels pays privilégier?

On aimerait tout faire bien sûr! Pour un budget raisonnable, mieux vaut aller dans les continents comme l’Amérique latine, l’Asie, le plus loin possible évidemment. Nous avons beaucoup hésité à inclure l’Afrique australe qui représente le gros budget de notre voyage. Mais serait ce un vrai tour du monde sans l’Afrique?
Donc, nous irons:
– cinq mois en Amérique latine: écotourisme en Equateur, Pérou, Chili, Bolivie, Argentine.
– à peine un mois en Océanie ( la Nouvelle Zélande principalement)
– cinq mois en Asie du Sud est: Bali, la Thailande, le Népal, le Cambodge, le Viet Nam (nous irons voir notre filleule).
-deux mois en Afrique du Sud, Namibie, Botswana.

POURQUOI PARTIR UN AN?

pour vivre ensemble pendant un an, sans courir tout le temps.
pour donner des valeurs et des références à nos enfants, autres que celles de la société de consommation : on peut vivre de rien et être heureux; on peut parler une autre langue et ressentir les mêmes émotions, parce qu’on appartient à une même humanité. Cela leur apprendra, nous l’espérons, à s’ouvrir aux autres et au monde.
pour montrer ce qui fait la richesse d’un voyage, les rencontres : cela suppose de s’arrêter quelquefois dans des écoles, des villages, des communautés pour partager leur quotidien.