Potosi et son patrimoine

Jeudi 27 août, nous quittons la ville de Sucre et embarquons dans le bus Emperador pour Potosi. Le paysage est toujours aride: peu d’arbres, et très minéral! Cette fois-ci, nous avons seulement 3 heures de trajet. A côté de nous, encore des Français! Pas étonnant, car nous sommes l’une des premières nationalités à visiter le plus la Bolivie. Et bien devinez! Il s’agit aussi de tourdemondistes, Jean-Baptiste et Sophie (www.jbsophie.top-depart.com) Nous les retrouvons le soir pour dîner.

Le vendredi matin nous visitons les mines de Potosi, qui ont fait la richesse de la ville dans les temps coloniaux. L’architecture, les églises et les monuments témoignent encore de cette période. Il paraît que les rues étaient même en argent! Aujourd’hui, on trouve surtout du Zinc dans ces mines et l’espérance de vie moyenne des mineurs ne dépasse pas 45 ans en raison des problèmes respiratoires.

Ci-joint un extrait du journal d’Alice

Chanter en travaillant « tut, tit, boum! ». Nous sommes aujourd’hui à Potosi dans les mines où un guide nous fait la visite. Dans les mines, les gens travaillent encore aujourd’hui à la pioche et à la dynamite! Nous leur avons acheté 2 paquets de feuilles de coca (comme ils ne mangent pas de la journée, ils prennent la coca), 2 bouteilles de soda et un paquet de dynamite! Les enfants de plus de 10 ans y travaillent aussi, mais nous n’en avons pas vu; par contre, on voyait les adultes qui travaillaient dans des conditions extrêmes!

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Et effectivement, nous voyons ces mineurs tirer des Wagons très chargés par groupe de trois, faire du marteau piqueur dans une atmosphère irrespirable, on se croirait dans Germinal…..

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 Vous pouvez voir à travers les photos que nous étions bien ‘armés’ pour cette expérience inoubliable. Et tous les cadeaux que nous avons achetés ont bien été utiles pour remercier les mineurs de nous avoir laissé voir leur quotidien si difficile.

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La photo suivante montre un « Tio », le dieu de la mine en quelque sorte, les mineurs lui font des offrandes pour qu’il leur soit favorable: ils l’aspergent d’alcool pur, de feuilles de coca et lui donnent des cigarettes. Comme dit Alice, ils l’ont fait à leur image!

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 Au final, les enfants ont adoré la visite, et Tom serait bien resté dans la mine pour casser des caillous avec le marteau!

 Nous visitons la « Casa de moneda » l’après midi tandis que le temps se dégrade. Nous avons même droit à des flocons de neige! Là encore, nous avons la chance d’avoir une guide qui parle français pour nous tous seuls! La visite se révèle passionnante. Nous passons d’abord par une galerie de tableaux du XVIème au XIXème siècle, avant de passer dans la salle d’exposition des monnaies. Les premières frappes de monnaie par les Espagnols au XVIème siècle n’étaient pas rondes, mais seul leur vrai poids en argent était important. A l’époque coloniale, les mêmes pièces circulaient en Espagne et en Amérique du Sud!

Le musée présente aussi tout le processus de fabrication — les forges, les laminoirs, les salles de découpe et de frappe – à travers le temps en utilisant la force animale, puis la vapeur et enfin l’électricité au XXème siècle. La production de monnaie s’est arrêtée en 1950. La monnaie bolivienne est maintenant produite à l’étranger à travers de grands appels d’offre internationaux. La France a longtemps fabriqué les billets! A voir absolument le laminoir du XVIIIème en bois de chêne vert importé d’Espagne. Enfin, pour finir la visite du musée, Alice et Tom ont droit à leur pièce en cuivre que je frappe moi même.

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 Le samedi, c’est une grande fête à Potosi, la « entrada de los Chutillos ». Nous assistons à des danses accompagnées d’orchestres, toutes plus colorées les unes que les autres: un plaisir des yeux qui dure tout le week-end.

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Nous partons maintenant pour Uyuni pour le célèbre Salar du même nom, et avons une pensée particulière pour tous ceux qui font leur rentrée la semaine prochaine. Bon courage à tous!

 

Coca, Sucre et Dinosaures

De retour à la Paz, nous en profitons pour visiter un peu mieux la ville. Alice et Tom découvrent avec bonheur une bibliothèque de livres français à l’Alliance Française! Cela tombe bien, il y a d’autres alliances françaises, à Sucre notamment.

Au musée du coca de la Paz, nous découvrons les divers usages de la feuille de coca. Cette dernière était connue depuis toujours par les populations andines : encore aujourd’hui elle est sensée favoriser la communication entre les dieux et les hommes et est utilisée dans la plupart des fêtes. Les Boliviens la récoltent trois fois par an, puis la font sécher.

Elle était utilisée comme analgésique par les Incas pour les opérations. Puis elle a été condamnée par l’Eglise au XVIes comme diabolique, mais les Boliviens l’utilisent encore aujourd’hui pour tromper la faim, supporter l’altitude et les difficiles conditions de vie dans les mines de Potosi. Elle a même été utilisée par le pharmacien Pemberton pour l’invention d’un célèbre breuvage en 1886 aux Etats-Unis: le coca-cola! En 1950, un rapport de l’ONU condamne le coca comme responsable de la pauvreté de la Bolivie. C’est aussi à partir de cette feuille que serait fabriquée la cocaine….

Alors merveilleuse ou diabolique? Le débat n’est pas tranché, l’actuel président de la Bolivie Evo Morales était un ancien cultivateur de coca et tend à développer cette culture condamnée par les Etats-Unis. La feuille de coca a a encore de longs jours devant elle….

Alice trouve que le maté de coca a un goût d’épinard, mais c’est une autre histoire!

Après une nuit en bus cama grand confort, nous arrivons à Sucre en Bolivie, capitale historique et religieuse du pays. Nous avons découvert un peu plus de l’histoire bolivienne, à la Casa de la Libertad.

La Bolivie doit son nom à Simon Bolivar, considéré comme le libérateur et le Napoléon de l’Amérique latine. Elle a obtenu son indépendance en 1824 avec l’aide du maréchal Sucre, qui en est devenu le premier président de la République….à 30 ans!. Les couleurs du drapeau sont le jaune pour la richesse des minerais (d’argent de Potosi) le rouge pour le sang tombé des patriotes, le vert pour les richesses végétales (Amazonie). Sur le blason, on retrouve comme en Equateur le lama, le condor, mais aussi la montagne de Potosi, source de la richesse passée mais aussi de la mort de milliers de personnes…

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Le lendemain, direction le musée du crétacique pour voir des empreintes de dinosaures. On a retrouvé plus de 4000 traces de dinosaures près de Sucre!!! Le plus étonnant, c’est qu’elles figurent sur une paroi quasi verticale, parce qu’à l’époque (68 millions d’années avant JC), tout était plat et l’océan arrivait jusqu’ici. Ce n’est qu’après que la cordillère des Andes s’est formée.

De 03–Bolivie
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au musée du crétacique, nous avons appris à distinguer les herbivores des carnivores à leurs empreintes et à leurs oeufs (ronds chez les herbivores, allongés chez les carnivores). Il y a même des reproductions de diplodocus grandeur nature! Tom était tout excité, comme vous pouvez l’imaginer, devant de tels monstres

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Les devinettes du Pérou et de la bolivie

PHOTOS INSOLITES DE L’EQUATEUR: LES BONNES REPONSES!

Vous avez été nombreux à nous donner vos réponses, mais personne n’a trouvé les quatre bonnes réponses! Bravo toutefois à Léa, et Carolyne qui avaient presque tout juste, quant à Catherine, elle avait bien sûr tout juste pour la 3 (une connaisseuse!). En tout cas, on a bien rigolé à vous lire….

  • Photo 1: Et oui, la pauvre poule est pendue sur une corde et il faut l’attraper en lui arrachant les pattes. C’est pendant la fête de l’Inti Raymi, fin juin début juillet.
  • Photo 2: Les pauvres cochons d’inde vont aussi être mangés! En Espagnol, on les appellent des « cuyes »
  • Photo 3: préparation d’un fromage typiquement équatorien
  • Photo 4: Et non, ce n’est pas un fromage, c’est de la canne à sucre. Délicieux.

LES NOUVELLES DEVINETTES

  • Devinette 1) Quelles sont les différences entre un lama et un alpaga?

  • Devinette 2) Pourquoi le soleil et la lune sont ils si importants pour les incas?

  • Devinette 3) Quelle est la capitale de la Bolivie?

  • Devinette 4) Qu’est ce qu’un capibara?

PHOTOS INSOLITES

Photo A) Quels sont les 3 animaux les plus importants pour les Incas, représentés sur cette photo?

De 02-Perou

Photo B): Quel est cet objet?

De 03–Bolivie

Photo C): pourquoi la voiture est elle si bien décorée?

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CHERCHER L’INTRUS

Parmi ces trois photos, quel est l’animal qu’il n’y a pas en Amazonie?

 

De Rurrenabaque-blog
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Séjour dans la Pampa depuis Rurrenabaque

Dimanche 16 Août, l’avion qui nous emmène dans l’Amazonie fait partie de la compagnie militaire TAM (Transporte Aero Militar). Nous sommes seulement 10 passagers; c’est la première fois que nous voyageons dans un si petit avion, un AVIC M60 (de fabrication chinoise je crois), capable de transporter huit fois plus de passagers. Le survol des sommets enneigés est incroyable. Les enfants sont excités comme nous. Nous passons la petite heure de vol entièrement collés aux hublots à admirer la vue.

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Rapidement les paysages de l’Alti-plano se transforment en paysage d’Amazonie: les collines se couvrent de forêts et de grandes rivières commencent à se dessiner. L’avion se rapproche peu à peu du sol, et on distingue bien maintenant les palmiers. Enfin une route, une seule et droite sur des dizaines de kilomètres. On se rapproche d’un endroit habité; c’est Rurrenabaque, et c’est une piste en herbe qui nous accueille. Avant de descendre de l’avion, nous retirons nos polaires: il fait 30°C, et une chaleur moite, presque insupportable nous accueille, rien à voir avec les 15°C de La Paz.

L’Amazonie n’est pas un pays, mais une grande région d’Amérique du Sud aussi grande que l’Europe, et recouvrant une grosse partie du Brésil et du Paraguay, mais aussi de la Bolivie, du Pérou, de l’Equateur, de la Colombie, du Vénézuela et de la Guyane. Rurrenabaque, c’est la principale ville de départ en Bolivie pour les expéditions dans la Jungle ou dans la Pampa. Pour s’y rendre, c’est 14h de bus de jour sur de la piste et si tout va bien, ou bien 1h d’avion. Notre choix a été vite fait.

Le grand plaisir d’un tour du monde, c’est aussi que nous avons du temps, et que lorsqu’un endroit nous plait, on peut y rester davantage. Bien conseillés, on a donc programmé de rester plus de jours à Rurrenabaque. La première journée, en cherchant un nouvel hôtel — le premier Santa Anna était trop bruyant – nous tombons sur un défilé des écoles primaires, apparemment des élèves de 5-6 ans, qui paradent en costumes devant les représentants de la ville. Cela se passe sur la place principale devant la maison de la Marine bolivienne et à côté de notre nouveau hôtel, l’Oriental (200 Bls pour tous les 4 avec ptit-dej). On aura droit à plusieurs discours rappelant l’importance de l’école, des droits de l’enfant, et bien sûr de la patrie bolivienne . C’est sérieux, et une centaine d’écoliers défilent avec la bannière de leur école.

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Nous passons ensuite une bonne partie de la journée dans une grande piscine de plus de 20 mètres de long à l’hôtel El Ambaibo. C’est incroyable, il n’y a personne, et nous en profitons énormément.

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Mardi 18 Août, c’est parti pour la Pampa. Nous avons contracté cette expédition avec l’agence Carracol dont nous avions aimé le discours sur le développement durable. Le tarif est identique aux autres agences: 600 Bolivians (60 Euros) par personne pour 3 jours et 2 nuits. Cela peut paraître donné pour la France, mais c’est relativement cher pour la Bolivie. Et si je vous dis que les enfants payent mi tarif!

Le 4×4 est indispensable pour quitter la ville. Il n’y a aucunes routes goudronnées. La ville Rurrenabaque elle-même a quelques rues ‘bétonnées’, mais la plupart sont recouverte de galets soigneusement alignées. C’est donc de la piste que nous prenons pendant 2 heures, fermant nos vitres à chaque fois que nous croisons un autre véhicule pour limiter la quantité de poussière dans la voiture. Zut! La poussière passe par le coffre. Rien à faire! Mais n’est-ce pas l’aventure?

Nous sympathisons avec notre groupe composé aussi de 2 espagnols et 3 tchèques.

Enfin, nous arrivons à Santa Rosa, mangeons, et prenons une pirogue pour 3 heures le long de la rivière Yacuma. Il fait toujours aussi chaud, heureusement que cette rivière regorge d’animaux les plus divers: les enfants s’amusent à compter les caïmans verts et noirs, les tortues, les hérons, aigrettes et cigognes; nous découvrons d’autres animaux que nous ne connaissions pas: capibaras, jabirus, hoatzin(sereres).

De Rurrenabaque-blog
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Nous atteignons enfin l’endroit où nous devons dormir, quelques cabanes avec moustiquaires, à côté d’arbres magnifiques. Mais avant de dormir, nous faisons une dernière balade de nuit sur la rivière avec notre guide, pour admirer les étoiles et les yeux rouges des caïmans. Nous sursautons au moindre bruit: caïmans en chasse qui se jettent à l’eau, oiseaux nocturnes dérangés par notre embarcation. Un moment très fort pour les enfants!

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Les deux jours suivants, nous mangeons des repas de rois, et profitons encore de la faune. Pendant que je pars à la recherche des anacondas dans les herbes hautes avec de l’eau jusqu’aux genoux, Anne reste avec les enfants qui font des cabanes avec des lianes. Le guide nous avait averti que, le tourisme se propageant et le nombre de prédateurs des bébés étant nombreux, voir un anaconda devenait de plus en plus rare. Et c’est évidemment au moment où on ne l’attendait plus qu’on en vit un. J’ai eu juste le temps de le filmer, ainsi pour prouver ma bonne foi, mais aussi le montrer au guide qui s’était aventuré plus loin, désespéré de pas pouvoir nous en montrer un!!!

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Dans le programme, il y eut aussi la pêche aux piranhas, et Alice s’est montrée la championne toute catégorie à ce sport avec 7 poissons pêchés en une heure, plus que le groupe réuni!

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Enfin nous nous baignons avec les dauphins roses, mais sans pouvoir réellement les approcher. Il est étonnant de trouver ce mammifère, cousin lointain de celui des mers, dans ces rivières infestés de caïmans. Heureusement ces derniers ne les attaquent pas, nous non plus d’ailleurs, sans quoi nous ne serions plus là pour vous le raconter!

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Les singes, des chinchellos, sont souvent présents à notre campement, l’occasion de voir leur agilité et leur mimétisme: quand l’un d’entre eux fait pipi, tous les autres viennent à côté de lui pour faire pareil!

Nous revenons fatigués et marrons de poussière dans le trajet de retour du 4×4, avec quelques imprévus aussi: une panne (un petit quart d’heure d’arrêt), et une pluie torrentielle en arrivant à Rurrenabaque. Nous apprenons d’ailleurs que notre avion prévu le lendemain est annulé pour raisons météo, et repoussé au dimanche suivant. Il faut donc que nous restions un jour de plus ici, le temps de changer de compagnie aérienne…Nous qui voulions retourner nous baigner dans la piscine, vu les nuages, il va falloir changer nos plans…Mais bon, on a tout notre temps, ce qui n’est pas le cas des autres touristes bloqués ici qui font grise mine!

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Pour plus de photos, il suffit de cliquer ci dessous

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LA PAZ, la mégapole la plus haute du monde

Le 14 août 2009, nous quittons avec regret Copacabana, où nous mangions en terrasse pour vraiment pas cher (l’équivalent de 1 euro le menu), et aussi où nous aimions la proximité du lac Titicaca!

De Copacabana à La Paz, il y a 3h30 de bus toujours à plus de 4000 mètres d’altitude. Ce dernier longe le lac Titicaca, puis le traverse sur un bac à vide, pendant que nous prenons le bateau pour dix minutes, avant de remonter dans le bus de l’autre côté. A voir la photo de notre bus, vous comprenez qu’on se sent plus rassuré de traverser sur un autre bateau!

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Nous quittons brusquement l’altiplano pour plonger dans une vallée, d’où nous avons une vue spectaculaire sur l’agglomération de La Paz, à 3600m d’altitude: des maisons accrochées aux montagnes, des immeubles au centre, avec au fond le sommet enneigé de l’ Illampu (6480m). Anne peut enfin voir la ville qu’elle enseigne aux élèves de 5ème.

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Grâce à Juliette Narcy, une Française (originaire de Saint Thomas à 15kms de chez nous, décidément le monde est petit !) de l’agence Llama trek sur l’avenue Illampu, nous réservons l’avion pour aller à Rurrenabaque prévu du 16 au 21 août. Notre séjour en Amazonie ayant été très bref en Equateur, nous avons envie de compléter cette expérience de jungle en Bolivie, car on nous a dit qu’il y avait pas mal d’animaux à voir. Ce n’est pas donné, mais une telle occasion ne se représentera sans doute plus!

Après avoir hésité, nous logeons le soir même à l’hôtel Alem, dans une « habitacion triple » (135 Bolivians la nuit), et essayons une pizzeria délicieuse, plus chère qu’à Copacabana mais avec internet !

Le samedi 15 août, est prévu pour la visite de la Paz. Les enfants n’ont pas très bien dormi, et explorer la ville se révèle un véritable parcours du combattant pour eux: il faut se frayer un chemin entre des trottoirs très étroits souvent pleins de trous, et encombrés de vendeurs ambulants, et des combis qui nous frôlent et déboulent à tous les coins de rues. Bonjour le stress pour traverser!

Heureusement, nous trouvons des rues piétonnes plus calmes.

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Chaque rue se spécialise: celle des ustensiles de cuisine, celle des tissus, celle du bricolage, celle des vêtements, celle des musiciens, celle des souvenirs pour touristes… Soudain on tombe sur la rue des sorcières – c’est ce que dit notre guide! En fait, on y vend des « kits » pour offrandes et des tas de choses étranges comme des foetus de lama!

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Nous allons voir le musée des instruments de musique qui se révèle une vraie découverte pour les Alice et Tom: charangos, sicus… Ils sont enchantés de pouvoir essayer les instruments les plus variés !

De 03–Bolivie

Après une séance de skype dans le Burger King de la calle Socabaya, nous retournons à l’hôtel pour que les enfants puissent faire leurs devoirs et se reposer un peu, ils font l’acquisition de jolies trousses colorées, cela leur fera un souvenir. Marcellin s’achète un nouveau chargeur de batteries de camescope (le Canon HF100 ne recharge plus!), dans encore une autre rue spécialisée. Demain, nous partons une semaine pour la jungle et la pampa de Rurrenabaque!

Une école de Bolivie (Isla Del Sol)

Quelle matinée!

Nous sommes allés dans une école de Bolivie (sur une île du lac TITICACA)! Maman leur a fait cours sur la géographie et l’histoire et ils en ont tous redemandés! Nous avons même appris une nouvelle technique de multiplication! Dans leur école, ils saluent leur professeur avant de s’asseoir et ils parlent espagnol et Aymara à l’école. Ils sont à 2 par pupitre et ils ne connaissent que la capitale de leur pays!

Avez vous des questions à poser aux enfants la prochaine fois que je visite une école?

Copacabana et l’Isla del Sol

Copacabana et l’isla del sol

Nous sommes enfin en Bolivie, à Copacabana au bord du lac Titicaca. Il nous tardait un peu de quitter le Pérou pour découvrir de nouveaux paysages, d’autant que le Pérou nous a coûté plus cher que prévu. Dans les points positifs du Pérou, on retiendra quand même la qualité des bus et Cuzco ainsi que sa vallée sacrée.

Nous avons passé la frontière à pied, après les services d’émigration puis nous avons repris le bus jusqu’à Copacabana. Le tout s’est fait très rapidement.

La Bolivie apparaît plus pauvre, on voit des déchets dans les rues et des chiens errants, signe qui ne trompe pas. Les prix sont divisés par deux par rapport au Pérou: en Equateur, nous payions un dollar la banane (!), au Pérou un sol et en Bolivie 1 boliviano mais cela n’a pas du tout la même valeur! Pour le boliviano, il faut diviser par 10 pour avoir le prix en euro, et par 7 pour le dollar. Nous sommes aussi frappés par le nombre d’indigènes en jupe et chapeau, pas étonnant que leur président soit aussi un indigène! Quant à la connection de notre petit PC, cela n’a pas l’air évident ici….

Nous nous levons tôt dès le lendemain de notre arrivée pour aller voir l’Isla del Sol, à deux heures de bateau sur le Titicaca, le lac sacré des Incas. Il a fait un terrible orage dans la nuit, et tout est encore blanc de grêle quand nous quittons l’hôtel.

Il règne sur cette île du soleil de 3500 habitants une atmosphère particulière: écrasée de soleil dans sa partie nord, peu d’arbres y poussent. Les couleurs ressortent: le bleu scintillant du lac, le blanc des plages de sable et le rouge des roches. On pourrait se croire sur une île grecque, mais ici nous sommes à plus de 4000 mètres d’altitude et il ne faut jamais quitter sa polaire et son chapeau.

De 03–Bolivie

Le silence est impressionnant, peu ou pas d’oiseaux à cette altitude, on n’entend que le bruit des ânes et l’eau sur le rivage. C’est un bonheur de parcourir les 3 heures de chemin des incas le long des crêtes, du nord au sud de l’île même si nous mesurons nos pas avec le manque d’air.

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En chemin, je discute avec un habitant de l’île, agriculteur et pêcheur comme tous les autres, il a 46 ans et 6 enfants qui sont tous restés. Nous prenons notre temps car nous savons que nous allons dormir à l’autre bout de l’île dans le village de Yumani. Sur la recommandation de deux Français rencontrés la veille, nous nous rendons vers un petit hôtel sur la crête, et nous nous faisons conduire par des enfants vers deux chambres pour la nuit, simples mais qui ont l’avantage d’offrir un magnifique soleil couchant et levant. Les enfants jouent sur le balcon aux voitures et playmobiles pendant que nous planifions la suite de notre voyage.

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Le lendemain matin, nous allons à l’école sur l’île.….si, si, à l’école! C’est une grande première pour nous, et pour les enfants. Nous présentons notre projet de tour du monde des écoles à une enseignante, Brigitta, en l’absence du directeur, qui accepte de nous faire venir dans sa classe une partie de la matinée. A 8h30, les garçons arrivent en courant dans la classe, puis les filles. La maîtresse les fait se lever et réciter un « Buenos dias senora » , puis les fait enlever leur chapeau et s’asseoir. Ils sont seulement 17 élèves, d’environ une dizaine d »années, quelquefois plus. Sur une idée de Marcellin, j’ai dessiné la carte du monde au tableau, que je commente après nous être présentés en espagnol. J’essaye de leur faire reconnaître les pays, et les capitales, les océans, les montagnes et je leur parle un peu de ce qu’ils connaissent, les incas. Les enfants sont timides, seuls deux ou trois d’entre eux participent, encouragés par la maîtresse, qui se montre curieuse et attentive. Ensuite viennent les questions sur notre mode de vie, Alice explique sa journée de classe et chante avec Tom des chansons en français .Ils font de même en entonnant l’hymne national Bolivien. Marcellin présente aussi sa profession. La maîtresse finit en nous montrant sa méthode de calcul des multiplications avec les doigts, puis c’est la récréation. Nous prenons congé avec chaleur, les élèves eux devront rester à l’école jusqu’à 13h car l’après midi, ils aident leurs parents aux travaux quotidiens. Au final, nous sommes tous ravis de cette expérience et espérons qu’elle se renouvellera!

De 03–Bolivie
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Nous quittons l’île avec regret, c’était un petit paradis ici….

A Copacabana, nous changeons d’hôtel, pour l’alojamiento Emperador, plus calme et toujours aussi peu cher (100 bols). Devant la basilique, mais aussi en haut du chemin de croix, nous sommes témoins de cérémonies étranges, mélange de croyances indigènes et de religion chrétienne: des camions, des voitures superbement décorées attendent d’être bénites, à grand renfort de bière et de confettis! Nous les voyons aussi faire bénir des voitures miniatures, mais aussi des maquettes de maison, des billets, sur les incantations d’un religieux qui fait aussi brûler des feuilles de coca…. Ils font aussi péter des pétards, et dessinent sur des murs leurs maisons ou leurs voitures avec la cire des bougies….Tout cela reste pour nous assez énigmatique et nous sommes effarés de tous les déchets occasionnés; bouteilles de toutes sortes, sacs plastique…etc. Pauvre Pachamama!

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Comme à Puno, nous trouvons des pédalos, mais cette fois ci nous en faisons pour le plaisir des enfants.

Jeudi 13 Août, il est 9h, nous louons 4 vélos pour la matinée et pour le prix de 15 bols par heure et par vélo. Pas facile de trouver des vélos à la taille des enfants. Tom récupère un petit vélo bourré de suspension et avec 10 vitesses. Il s’accommode du guidon trop lourd pour la taille du vélo. Le vélo d’Alice est à sa taille, mais les freins sont trop bons, si bien que dans certaines pentes, elle se fait peur. Mais au bout d’une heure sur le chemin en direction de la presqu’île de Yampupata, tout le monde est ravi de faire du vélo. Le guide du Lonely Planet recommande aussi ce chemin à pied pour se rendre vers Isla del Sol, mais les 17kms nous auraient demandés beaucoup de temps. Le paysage est somptueux.

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Nous faisons halte à la grotte de la vierge de Lourdes, une réplique de la nôtre dans les Pyrénées. Le gardien est convaincu que l’apparition a eu lieu d’abord ici, ensuite en France. Au pied de la grotte, nous assistons de nouveau à une cérémonie de bénédiction avec les bières et les pétards!

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Sur le chemin du retour, nous voyons un groupe de femmes travailler dans un champ. Nous osons nous approcher d’eux, et elles nous demandent de les aider, ce que nous faisons de bon coeur. Elles sont entrain de récolter des fèves qui seront mangées grillées ou en farine. Rien à voir avec les nôtres. Ces dames sont très curieuses et veulent savoir ce qu’on produit en France, quels animaux il y a….etc. Le fait de faire travailler des « gringos » les fait beaucoup rire! Malheureusement, nous ne pouvons rester longtemps car il faut rendre les vélos dans une heure. Dommage, nous serions bien restés discuter ensemble.

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Les enfants, courageusement, reprennent la route en terre et en cailloux pour le retour. Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de camions, avec la poussière que cela soulève!

Les îles du lac Titicaca

Pour une fois, nous avons pris un bus tout confort entre Puno et Cusco, avec boissons et repas du midi: c’est plus cher (100$ négociés pour tous les 4 avec www.turismomer.com), mais il nous permet de nous arrêter sur des sites remarquables, et nous avons les explications d’un guide. Alice en profite pour récupérer de sa fatigue. Nous visitons ainsi l’église d’Andahuayllas, appelée la sixtine du Pérou en raison de ses décorations peintes par les jésuites au XVIes. Sur la place de l’église, on voit des arbres vieux de 400 ans, des « pisonia ».

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Ensuite, nous nous arrêtons au temple du soleil de Raqchi, construit par l’inca Pachakutek, qui a aussi édifié les principaux sites de la vallée sacrée. On peut encore distinguer les signes de la Chacana, la croix des Incas, sur les murs impressionnants du temple. Raqchi était un grand site administratif inca.

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Sur le trajet, nous atteignons le point le plus haut du voyage, La Raya à 4300m: l’occasion d’admirer les sommets enneigés et l’altiplano. Le climat est très rude à cette altitude, et il y a surtout de l’élevage de lamas, de moutons et d’alpagas.

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A Puno, nous logeons à l’hôtel Arequipa, à 60 soles pour tous les quatre, puis programmons un circuit touristique sur l’île d’Amantani et celle de Taquile. Tom est content de reprendre le bateau, et avec Alice ils restent une bonne partie du trajet sur le ponton du bateau. Ils sont les seuls enfants du bateau et seront aussi invités à tenir la barre.

Nous nous arrêtons aux îles flottantes des Uros où le guide nous explique l’origine de ce peuple parlant la langue Aymara, mais aussi comment ils maintiennent leurs habitats avec des couches de roseaux. L’île que nous visitons est peu différente de celle de nos souvenirs 11 ans auparavant. Cela reste une attraction touristique où les explications sont maintenant plus imagées avec des panneaux et des maquettes! Nous essayons d’engager la conversation avec quelques Uros. Les enfants vont à l’école de Puno tous les jours; 1h30 de trajet en bateau! Si il n’y avait pas le tourisme, cela ferait longtemps qu’ils auraient changéleur mode de vie! Mais c’est pour nous une occasion de prendre de jolis clichés!

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Nous débarquons à Amantani vers 14h, où tous les touristes sont répartis dans différentes familles. Nous sommes un peu déçus par l’accueil de notre famille, ils sont tous très occupés et peu disponibles pour communiquer. Il faut dire qu’ils reçoivent des touristes tous les deux jours depuis des années, et c’est sans doute blasant à force. Les toilettes sont au fond du jardin. Nos enfants jouent au cerf-volant avec d’autres gamins, jusqu’à ce qu’un vent violent se lève, transportant des tourbillons de poussière. Marcellin monte en haut de l’île pour prendre des photos du soleil couchant; le paysage est grandiose et il retrouve les touristes de toutes les communautés.

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Je reste avec les enfants à jouer au Uno à l’intérieur.de la cuisine car c’est le seul endroit chaud de la maison. Nous avons les yeux qui piquent avec la fumée du four à bois. Je regarde la mère de famille, Sabina, cuisiner le cochon d’inde pour la soupe du soir, tout en surveillant ses deux petits enfants (2 et 5 ans). Elle leur parle quechua, tout comme à ses parents, qui habitent à côté. Nous mangeons chacun de notre côté, la famille entassée à 6 près de l’âtre et nous 4 sur la table. Au menu, de la soupe de légume, du riz et quelques pâtes. Alice et Anne n’ont pas très faim, l’effet de l’altitude.

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Nous renonçons à aller assister au petit spectacle prévu au village, car le temps ne s’y prête pas, le chemin est caillouteux et dangereux à la lampe de poche, et les enfants sont fatigués. Avant d’aller nous coucher, nous assistons à un superbe lever de lune rouge, qui enthousiasme Alice. Mais la température devient vraiment froide, il est temps d’aller nous blottir dans nos lits, recouverts de nos cinq couvertures, pendant que le vent souffle dehors.

De 02-Perou

Le lendemain matin, le soleil brille fort, et la lumière est très vive. Nous mangeons de délicieux pancakes avec du thé de munya, puis nous dirigeons vers l’embarcadère pour prendre le bateau pour l’île de Taquilé toute proche. Nous abordons l’île par un chemin que nous ne connaissions pas il y 10 ans, l’endroit nous paraît plus riche et plus peuplé, mais les paysages sont toujours aussi magnifiques, avec le lac d’un bleu intense et les sommets enneigés de la Bolivie au loin. La coopérative de Taquile a réalisé de nombreux travaux durant ces 10 dernières années avec l’argent du tourisme: chemins pavés, grande école, musée de la photo sur la place principale…

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Nous aurions bien aimé rester une nuit de plus, mais nos billets pour la Bolivie sont déjà réservés pour le lendemain, dommage! Les enfants refont un peu de cerf volant avec les gamins de Taquile, ces derniers reprennent l’école demain. Nous prenons un repas avec le groupe, ce qui nous permet de faire connaissance avec d’autres Français et des Québécois très sympathiques. L’après-midi, après trois heures de bateau où nous choisissons de rester sur le toit, nous atteignons Puno enchantés de notre balade sur le lac.

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Le soir nous dînons avec d’autres français:

Le Machu Picchu, c’est le Pérou

Le Machu Picchu, il faut le mériter. Pour y accéder, il faut soit prendre le chemin de l’inca sur 3 jours (on l’avait fait il y a 11 ans, et maintenant cela nécessite de réserver 2 mois à l’avance), soit prendre le train à un tarif faramineux ou soit prendre une route déviée qui nécessite toute une journée de bus, taxi, marche à pied le long des rails. Nous avons choisi la 2ème solution en faisant la réservation sur le site Internet de Perurail 2 jours auparavant.

Levés à 5h du matin, nous prenons le train partant à 6h10 d’Ollantaytambo, puis enfilons avec un bus (toujours cher!) pour nous amener directement sur le site. Mais une fois sur place, vers 9h, quel bonheur! On a beau connaître, c’est toujours magique, d’autant plus qu’il fait soleil. On se souvenait bien du site, mais on avait oublié combien les montagnes autour étaient vertigineuses!

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A suivre les groupes, nous glanons quelques explications qui complètent le Lonely Planet: nous retrouvons les temples du soleil et de l’eau (avec les canalisations et les fontaines), et le calendrier astronomique qui marque l’ombre du coucher et lever du soleil. La pierre est carrée; ce sont les 4 points cardinaux. Cette indication du temps leur permet de connaître les saisons, les solstices, les moments des semailles et des récoltes. Les astronomes regardaient aussi dans des miroirs d’eau (comme dans des grandes bassines en granit) les étoiles et la lune pour ne pas s’abîmer les yeux. Des fouilles récentes en 1999 et 2002 ont permis d’en trouver plusieurs, ainsi que des pilons, un bracelet d’or, et des objets en métal prouvant que c’était une civilisation assez avancée. Le site a été construit autour du XVème siècle. Ces objets sont pour la plupart au musée du site, « Manuel Chavez Ballon » au pied du chemin qui y conduit.

Le temple du soleil
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Nous visitons aussi le temple du condor, avec une table d’offrandes devant la petite caverne. Le condor était l’animal d’intercession avec les morts; on a retrouvé au dessus du temple des momies en position de foetus, avec des objets de la vie quotidienne, dans des cavités. La maison de l’Inca, située au milieu du site, est la mieux conservée. Les pierres sont travaillées avec davantage de soin. L’Inca passait beaucoup de temps dehors et n’y entrait que pour dormir ou prier. Mais si le site de Machu Picchu est exceptionnel par sa situation et sa taille, ce n’est pas là que les pierres sont les mieux assemblées (Pisaq ou Saqsaywaman plutôt). En tout cas le musée aide Tom à lui apprendre les histoires des incas, là où les explications des guides ne l’intéressent guère: il y a des vidéos!

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Nous finissons la journée et dormons la nuit à Aguascalientes faute de train pour revenir sur Cuzco. Le lendemain matin, hélas nous n’avons pas de places tous ensemble dans le train; les enfants se retrouvent de l’autre côté du wagon. Mais le hasard des rencontres fait que nous nous retrouvons en face de Marie et Mehdi (http://mmsworldtour.over-blog.com) qui font un tour du monde sur 5 mois, tandis qu’Alice et Tom se retrouvent en face de Français habitant à 10km de chez nous, et dont les enfants (aussi dans le wagon), Sandro et Pauline (http://www.sandroetpauline.com) font aussi un tour du monde sur 12 mois. Quelle concentration dans un seul wagon!

Sur les traces des Incas à Cuzco

Dimanche 4 août, nous quittons la ville d’Abancay pour Cuzco par le bus express de la compagnie Palomino. La route est splendide et serpente pour passer d’une vallée à une autre. On aimerait bien s’arrêter pour profiter du paysage et prendre quelques photos. Nous pensons à ceux qui l’ont fait en vélo. Les montées ont du être terribles, mais quelle vue! Le soir nous arrivons à Cuzco, une grande ville coincée entre les montagnes. Onze ans après y être allés, nous sommes de nouveau frappés par la beauté de cette ville, mais aussi par le nombre de restaurants, d’hôtels et d’agences de trekking. C’est devenu la ville de l’hyper tourisme. Nous posons nos valises à l’Hostal Familiar (80 soles la nuit), avant de déguster des spaghettis dignes de ce nom: cela fait plaisir d’avoir plus de choix dans les menus, notamment pour les soupes (au quinoa, hummm c’est délicieux)..

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Le jour suivant, le boleto turistico en main, nous prenons un taxi pour Tambomachay, les bains de l’Inca. Puis nous découvrons à proximité les autres sites Puka Pukara, et surtout le site religieux de Qenqo qui nous impressionne: on y voit en particulier l’autel où les incas sacrifiaient des lamas, dans une caverne étroite. Enfin les fortifications de Saqsaywaman (le faucon satisfait et non sexy woman!) surprennent les enfants par le gigantisme et l’imbrication complexe des pierres. Le temps est gris et un peu pluvieux, nous achetons des bonnets péruviens et des gants pour les enfants en prévision du froid bolivien.

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Nous laissons deux de nos valises à Cuzco pour faciliter notre visite de la vallée sacrée en direction du Macchu Picchu. Manque de chance nous n’avons pas de places assises dans le bus pour Pisaq, mais cela nous permet de discuter avec des français, et les enfants ont droits aux attentions du chauffeur. Alice nous signalera ensuite que le chauffeur faisait un signe de croix avant les virages les plus périlleux!

Au marché de Pisaq, Alice s’achète une petite flûte de pan et s’empresse de pratiquer pendant la montée vers les ruines.

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Le chemin devient de plus en plus raide. Nous montons maintenant des escaliers qui traversent des terrasses incas, et osons à peine nous retourner pour regarder la vue, par peur de plonger dans le vide. En arrivant en haut, c’est le choc: des hordes de touristes, fraîchement débarqués des bus, foulent le coeur sacré du site. Dur de prendre une photo, mais Anne réussit à glaner quelques informations en écoutant les guides.

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Retour à Pisaq, et après de bonnes truchas (truites) pour le repas du midi, nous nous laissons convaincre par un chauffeur de taxi qui pour 50 soles nous conduit dans un temps record (1h) à Ollantaytambo. Là nous trouvons encore le temps et l’énergie de visiter le site archéologique avant que le soleil se couche vers 18h. Contrairement à l’Equateur, nous voyons beaucoup de péruviens visiter les sites incas.

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