Chiang Rai, séjour écotouriste dans les tribus Akhas et Lahus

Mercredi 27 janvier, Alice écrit:

« Nous revenons à Chang Rai après un long « trek » de trois jours. Nous avons fait beaucoup de choses extraordinaires, comme manquer de faire une galipette du haut d’un éléphant, et des choses bizarres comme manger du riz et du chien au petit déjeuner…..

Nous avons été voir la Fondation du « miroir de l’art » qui s’occupe des tribus du Nord de la Thailande.Apès la balade en éléphant où nous avons été tous secoués, nous arrivons à notre logis dans un village lahu et nous nous endormons paisiblement sans nous douter que nous allions être réveillés très tôt le lendemain matin par les coqs et les…..cochons! »

Les impressions de Tom:

«  J’ai aimé aller sur un éléphant, et vivre avec des cochons, des chiens et des poules. C’était bien aussi de jouer avec les autres enfants, de danser le soir autour du feu. Notre guide était sympa. ».

Le récit des parents:

Nous avons réalisé cette excursion avec la fondation « Mirror Art ». C’est une ONG qui intervient depuis plus de dix ans dans les alentours de Chiang Rai pour améliorer le niveau de vie des communautés Akhas, Lahus, Lisus et Karen, tout en préservant leur identités culturelles. Avec l’interdiction de la production de pavots et donc d’opium, il faut trouver une alternative au développement. L’écotourisme en est une, même si la plupart restent fermiers (riz, haricots, maïs..)

Le premier jour, après la visite d’un temple et du marché de Chang Rai, nous avons été reçus par un responsable de la Fondation qui nous a présenté les projets en cours, et notre programme tout en nous donnant les recommandations utiles pour notre séjour en tribu: ne pas toucher la porte des esprits à l’entrée des villages, pour une femme ne pas aller dans l’espace réservé aux hommes chez les Akhas et inversement, se conduire correctement…etc

Ensuite, après le repas pris avec les volontaires de la Fondation, nous nous acheminons au départ de l’excursion. Nous voilà à présent sur une sorte de passerelle deux par deux pour se hisser sur deux pachydermes. Les premiers pas sont une franche rigolade, nous sommes plus hauts que les toits du village et devons éviter les fils électriques! Puis, nous prenons un sentier vers la montagne, qui devient de plus en plus étroit et escarpé. Je suis sidérée de voir l’agilité des éléphants à éviter les obstacles. Il faut se cramponner pendant les descentes! Bien sûr, à chaque passage de rivière, on est un peu arrosé, mais comme il fait très chaud…

Le village Lahu de Ban Yafu est en altitude (600m), toutes les maisons sont en bambous à deux étages: en haut, c’est l’espace habitable où se situe le foyer et à l’écart un matelas pour dormir. Les femmes passent beaucoup de temps à faire à manger pour leur famille et les animaux. Pas de poubelle, quand on veut se débarrasser de ses déchets, il suffit de soulever une planche du sol et tout tombe directement sur les cochons! Pareil pour l’eau. Pas de mobilier non plus, on vit sur le plancher.

L’école se fait en thai et en anglais, pas en lahu. D’ailleurs le maitre est un Thai. Le village a quand même l’électricité solaire, pour le soir.

Le deuxième jour, nous sommes réveillés très tôt par les animaux. Pas de chance, il se met à pleuvoir! Nous faisons un peu école, et jouons avec des petits enfants, même s’ils sont assez timides. Notre guide, Yakha, nous montre comment cuisiner dans un morceau de bambou. Ici, le bambou sert à tout: combustible, charpente de maison, tasse, cuisine..

Puis c’est le départ vers le village Akha de Ban Apa, à une heure et demi de marche. Nous croisons surtout des deux roues qui transportent des sacs de riz et même des bambous entiers! Nous sommes contents d’arriver, le village est en haut d’une pente raide et nous sommes en sueur à cause de la chaleur. A l’entrée du village, trône la carcasse d’un chien séché sur deux pans de bois. Ici, pas de cochons, et quelques chiots (on devine pourquoi!), chaque maison est enserrée dans des clotures en bois. Moins isolé qu le village Lahu, ce village a bénéficié un peu de la modernité. Quelques jeunes circulent à mobylette, plusieurs maisons sont en ciment.

Alors qu’a donc de particulier ce village Akha?

Les Akhas ont beaucoup de traditions encore vivaces: fêtes, lieux sacrés dans le village. Les costumes traditionnels sont encore portés par les personnes agées des deux sexes. Les plus vieux fument une longue pipe. Par contre, ils refusent qu’on les prenne en photo. Par chance, notre hôtesse nous en fait essayer pour une séance photo, les enfants sont ravis.

Le soir, Alice et moi participons à une danse des femmes costumées autour du feu, nous sommes les seuls touristes et sommes conscientes d’assister à un moment privilégié…

video de la danse

Comment communiquer?

Pas facile, quand personne ne parle anglais. Chacun sa méthode.

Tom fait des grimaces, sort son carnet de dessin, et ses playmobiles, Marcellin fait des avions en papier…Très vite, les enfants akhas enthousiastes courent après Tom qui devient le petit chef.

Alice, plus réservée, fait une partie de dames contre Marcellin qui attire les enfants plus grands et les petits vieux intéressés. Chacun y va de son commentaire…

Les parents comptent avec les doigts, font des gestes….nous arrivons ainsi à dire notre âge, celui des enfants, d’où nous venons. Les femmes akhas n’en reviennent pas de la taille de nos enfants par rapport aux leurs: Tom fait la taille d’un enfant de douze ans ici!

ON MANGE QUOI EN MALAISIE ET EN THAILANDE?

Devant la curiosité des enfants de la classe de Tom pour ce qu’on mangeait, on a décidé de vous en dire un peu plus sur notre nourriture depuis trois semaines.

Devant la curiosité des enfants de la classe de Tom pour ce qu’on mangeait, on a décidé de vous en dire un peu plus sur notre nourriture depuis trois semaines.

LES PLATS FAVORIS DES ENFANTS

LE « ROTI CANAÏ »: surtout en Malaisie et dans les communautés indiennes, c’est une sorte de grande crêpe que l’on trempe dans des sauces. Il peut aussi s’accompagner de banane, de harengs ou de fromage..

LES SALADES DE FRUITS MELANGEES: On trouve le plus souvent de la mangue, de la papaye, des pastèques. Ici, on voit en rose du rambutan (ressemble au litchee), en gris le fruit du dragon, en rouge les poires locales, en jaune le Jack fruit .

De 09 – Thailande – Bangkok et Nord

LES BEIGNETS DE BANANE A LA NOIX DE COCO (FRIED BANANA)

De 09 – Thailande – Bangkok et Nord
  • Choisir 4 bananes par trop mûres

  • Les couper en trois morceaux dans le sens de la longueur, après les avoir épluchées.

  • Mélanger dans un saladier 1 cuillère à café de sel, une de sucre, 50g de farine de blé, 100g de farine de riz, rajouter 200g de noix de coco rapée et un demi verre d’eau.

  • Remuer pour que l’ensemble fasse une pâte

  • plonger les morceaux de banane dans la préparation et les enduire de pâte.

  • Faire frire morceau par morceau dans de l’huile un bon quart d’heure

  • servir si possible avec de la glace à la vanille

 

 

LES PLATS LES PLUS FREQUENTS

De 09 – Thailande – Phuket

LE RIZ : base de l’alimentation, il y en a de différentes sortes. Il peut aussi être épicé (nasi goreng en malaisie, riz thai) ou non (nasi lamak, plain rice ou sticky rice), et souvent accompagné de crevettes, de poulets ou de porc.

LES NOUILLES: les nouilles chinoises sont souvent des nouilles de riz un peu gluantes et transparentes, ou frites. Il y en a de différentes tailles, souvent dans des soupes à midi, sous forme de boulettes.

De 09 – Thailande – Bangkok et Nord

Ici un PAD THAI, repas typique thai à base de nouilles de riz.

CE QU’ON A DU MAL A TROUVER

Le boeuf, la nourriture occidentale, le pain, les yaourts, le fromage, le lait de vache

Ici, le TOFU (à base de soja) remplace le fromage

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Chiang Mai, la rose du Nord

Il fait bon se reposer à Chiang Mai, (en thaï เชียงใหม่, la « rose du Nord »). C’est la seconde plus grande ville de Thailande (pop. 700.000), mais ses rues étroites donnent l’impression d’une ville tranquille, loin de l’agitation de Bangkok, et l’air y est plus respirable. Nous avons droit à notre premier voyage en Sawngthaew, sorte de camionnette dont l’arrière a été aménagé avec 2 banquettes latérales pour emmener des passagers, qui nous amène à notre logement, la Top North Guesthouse (http://www.topnorthgroup.com). L’endroit, avec piscine, s’avère sympatique, nous y prenons 2 chambres climatisées; le tout pour 1000 Bahts (soit 20 Euros). Le quartier, bien que rempli de guesthouses et de restaurants tenus par des occidentaux échoués ici il y a une vingtaine d’année, reste calme.

Ici, on visite les temples (Wat) comme on va voir un parc : souvent ouverts, ils offrent un refuge de verdure et d’ombre au milieu de la ville, et les pieds fatigués des touristes foulent avec délice la moquette rouge. Tout à coup, nous apercevons un sage assis en tailleur devant lequel se prosternent des Thais. Impressionnés, nous nous approchons du maitre vénérable, et il nous faut quelques minutes pour nous apercevoir….. qu’il s’agit d’une statue vraiment ressemblante!

Nous avons orienté notre programme sur différentes formules de détente.

Première option, le massage. Au fait quelle formule choisir? Formule à l’huile, d’après trekking, les pieds ou le massage thai intégral? Heu, finalement, on va se contenter des pieds….

De 09 – Thailande – Bangkok et Nord

Puis, une fois n’est pas coutume, nous allons voir un diner avec spectacle de danses traditionnelles. Très gracieuses ces demoiselles, jusqu’au bout des doigts….

De 09 – Thailande – Bangkok et Nord

Enfin, notre estomac va en prendre un coup avec une journée de cours de cuisine thailandaise (en anglais). D’abord, le cuisinier nous amène au marché choisir nos ingrédients, puis chacun va découper, émincer, piler au mortier, faire frire, avant de déguster ses plats. Au menu, curry rouge et vert, Pad thai (nouilles sautées), différentes soupes aux crevettes et au poulet, nems, sans oublier les délicieux beignets de banane à la noix de coco. Et nous avons même droit au livre de recettes en prime!

De 09 – Thailande – Bangkok et Nord

Le soir, nous allons manger (encore!) avec nos amis tourdemondistes de Pornic que nous avions rencontrés en Australie, cela fait plaisir de les revoir, les enfans sont ravis.

Prochaine destination: Chang Rai, pour une excursion de trois jours dans les villages des minorités hmongs et akhas. Espérons qu’Alice ne se fera pas dévorer par les moustiques, comme ces derniers jours!

BANGKOK 19-20 janvier

Tout a une fin. Après cette semaine de vacances à ne rien faire, il nous faut regagner Ranong, puis Bangkok en bus de nuit. Comme nous le dit une Thailandaise avec un certain humour, il y a bien un aéroport à Ranong mais pas d’avion! .

De 09 – Thailande – Phuket

Hélas, Maminou n’est pas du voyage, elle doit rentrer en France via Phuket. Nous lui confions nos souvenirs et les cahiers d’école complétés. Les enfants sont particulièrement tristes de la quitter, après ces dix jours passés ensemble. Nous nous donnons rendez vous dans cinq mois.

Il faut croire que le bus de nuit VIP ne vaut pas les bus cama en Amérique latine. Pour nous endormir, la télévision diffuse le discours du roi et les inaugurations du jour. Heureusement qu’il y a les publicités, c’est beaucoup plus drôle! Notre ravissante hôtesse s’avère être plus dragon que fée et c’est d’une voix stridente qu’elle nous tire de notre sommeil à ….4h30 du matin en nous retirant les couvertures manu militari. A peine jetés hors du bus, nous sommes plongés dans une foule compacte, sur fond sonore de sifflets et de hauts parleurs aboyant des phrases en thai. Bienvenue au terminal de bus de Bangkok. Un chauffeur de taxi nous amène à notre guesthouse (Taewez guesthouse dans le quartier de Tewet, http://www.taewez.com/) en un temps record et nous lâche devant notre hôtel sans prendre le temps de nous dire deux mots ni de nous redonner la monnaie. Par chance les chambres sont libres et nous pouvons regagner quelques heures de sommeil avant le matin.

La journée s’avère difficile pour nous tous. C’est le parcours du combattant pour Marcellin qui doit remplir plusieurs formulaires pour acheter les visas chinois, et partir à la gare nous acheter les billets pour Chang Mai. Pendant ce temps, j’essaye de faire travailler les enfants, puis nous mettons deux heures à atteindre l’Alliance française en bateau, à pied et en métro où nous espérons échanger nos livres français….sans succès, ils ne veulent pas reprendre les livres des enfants! Ce soir là, nous sommes vraiment épuisés et bien sûr c’est toujours dans ces moments là que l’un d’entre nous perd une des clés de la chambre…Ouf, on l’a retrouvée, finalement!

Mercredi 20 janvier : Nous n’avons plus qu’une journée pour visiter Bangkok car nous n’avons pas pu trouver d’autre train de nuit que ce soir! Autant dire que nous n’aurons pas vu grand chose. Nous laissons donc nos valises à l’hôtel pour reprendre le bateau taxi (on adore ce moyen de transport) sur la rivière Chao Phraya qui traverse Bangkok. A bord, il y a des touristes, mais aussi de nombreux moines à la robe safran et des Thais qui vont travailler.

Voici ce qu’écrit Alice sur Bangkok dans son cahier: « 

La Thailande est un lieu plein de surprises et chaque pas mène à un autre sujet de conversation et d’émerveillement. Les principales richesses du pays se résument généralement au temples qui accueillent une masse d’ornements, de fresques, de statues de bouddha sans pareil. A Bangkok, le palais royal abrite un bouddha de jade et le Wat Pho un gigantesque Bouddha couché de 46 mètres de long et 15 mètres de haut. En Thailande, c’est un roi qui régit le royaume et son portrait est dans toutes les rues…. Ici il y a des moines par millions, on les reconnaît grace à leur robe orange…»

 

Nous traversons aussi des marchés qui vendent plein de produits divers et variés, des crapaux (euh, ils en font quoi?) des tortues, des anguilles, des médailles de Bouddha….

L’après midi, c’est l’école en attendant de regagner la gare. Marcellin en profite pour discuter avec un employé de l’hôtel qui a vécu plusieurs années en France. Après le dîner à la gare, nous attendons le train

couchettes de 22h. La gare ressemble à toutes les gares du monde, il y a des bonnes choses à manger (nous trouvons même de gaufres!), mais ici les voyageurs vont se recueillir devant la statue de Bouddha et le portrait du Roi est bien sûr en bonne place. Nous ne dormons pas très bien dans ce train qui secoue terriblement, les néons ne sont pas éteints de la nuit et les toilettes donnent directement sur les rails… Nous n’arrivons à Chang Mai que le lendemain à …..14h !

Les plages au sud de la Thailande (Phuket)

Haut lieu de tourisme de masse, surtout en cette saison, la presqu’île de Phuket est très urbanisée et nous sommes frappés par l’omniprésence du portrait du roi, et la présence des scooters partout sur les routes. Comme il nous reste trois jours avant de retrouver Maminou, nous nous installons proche de Phuket town dans une petite et tranquille guesthouse, le Summer Breeze Inn (http://www.summerbreezeinn.com/). Manit, le propriétaire, est content de nous montrer sa guesthouse: elle n’a que 5 chambres et tout y est bien soigné; cela confirme les qualités de l’hotellerie en Thailande que d’autres voyageurs nous avaient rapportées. Autre détail qui ne trompe pas non plus, la réaction des enfants quand on leur dit qu’on part en excursion. « ah non, papa », disent Alice et Tom, « on est bien ici pour jouer ». Les enfants sont toujours les premiers à reconnaitre les endroits sympathiques…. Nous partons donc faire deux excursions.

La première à Phang Ngna sur l’île de James Bond, nous a aussi permis de visiter une plantation d’hévéa et de fabrication de caoutchouc, puis une grotte bouddhiste où Tom a pu donner à manger aux singes. La visite de la baie de Phang Ngna se fait en « longtail boats » barques à moteur que je trouve personnellement très bruyantes. Ces îles rocheuses entourées de mangrove ont beaucoup de charme et nous font un peu penser à ce qu’on peut s’imaginer de la baie d’Along. Comme souvent ces jours ci, il se met à pleuvoir l’après midi, ce qui fait que nous sommes un peu mouillés, mais cela ne dure pas longtemps, et surtout, la pluie n’est pas froide. Le soir nous regardons attentivement le passage du film « L’homme au Pistolet d’Or » où Roger Moore, alias James Bond, arrive sur l’île.

De 09 – Thailande – Phuket

La seconde excursion à la journée, nous a poussé comme des centaines de milliers de touristes à poser le pied sur l’île bien connue de Ko Phi Phi, qui ressemble beaucoup….au Mont Saint Michel l’été! Quelle est loin la carte postale des plages désertes! Les innombrables petites rues sont jonchées de restaurants, d’agences de plongées, de guesthouses, de salons de massage, de boutiques à souvenir ou encore de salons de tatouage… Nous resterons à terre uniquement le temps du déjeuner, nous préferons regagner la mer, et faire du snorkelling. Il y a des poissons mais les coraux nous apparaissent plus ternes qu’en Australie, certainement en voie de disparition à cause de la pollution des nombreux bateaux cheminant le long de Ko Phi Phi. On rêve d’une plage sans bâteaux, sans déchets, et sans personne.

Quelques pancartes rappellent que le risque de tsunami reste présent…

C’est donc avec un certain soulagement que nous avons fui la foule les jours suivants pour retrouver Maminou le 7 janvier près de la plage plus tranquille,

mais pas moins belle, de Nai Harn au sud ouest de Phuket. Cette fois nous sommes dans un superbe resort, le Baan Krating Phuketdisposant d’un accès privé sur la petite plage d’Ao Sane, où nous pouvons encore faire du snorkelling. On y retrouve les fameux poissons cochers, jaune et noir. L’endroit est plus calme et nous le partageons avec quelques touristes allemands ou russes. C’est donc le moment des retrouvailles avec Maminou qui, sous la pression des enfants, ne tarde pas à ouvrir sa valise, et nous livrer son lot de bonnes surprises: message et vidéo des maitresses, cadeaux du père Noël, livres et revues en français….c’est la fête!

 

A partir du 11 janvier, nous avons loué deux autres bungalows sur une île moins connue près de Ranong, à la frontière avec la Birmanie. Encore faut il y arriver! Nous sommes étonnés de voir qu’en dehors de Pukhet, c’est beaucoup plus dur de se faire comprendre en anglais. Marcellin se lance courageusement à grands renforts de geste, mais cela donne lieu à des quiproquos très drôles, surtout quand il s’agit de commander à manger et que l’on ne sait plus quel plat est à qui!

Pour circuler sur l’île en question, on vient nous accueillir en moto, car il n’y a pas de voitures.

De 09 – Thailande – Phuket

C’est l’endroit tranquille par excellence. Nos bungalows se trouvent à l’ombre devant la mer et nous n’allons pas en bouger pendant une semaine. C’est la première fois depuis le début de notre voyage que nous restons durablement à un endroit. Les enfants se jettent dans les rouleaux pour faire du body board , les parents s’installent dans le hamac, c’est la belle vie. Et dire qu’à Toulouse, il a encore neigé…

De 09 – Thailande – Phuket

SINGAPOUR ET LA MALAISIE

120px-Flag_of_Singapore.svg.pngChaque changement de continent est un choc pour nous, voyageurs. Le passage de l’Australie à l’Asie du Sud-est ne fait pas exception. Après 5 heures d’avion (mais sans changement d’heure) nous nous retrouvons sous la pluie équatorienne de Singapour. L’aéroport est immense et climatisé, tout est désormais écrit en chinois mandarin et en hindou. A l’extérieur, nous avons une première vision de la ville: des arbres magnifiques le long des routes, des immeubles surmontés de pagodes, une grande roue. Des grands bateaux au loin nous rappellent que nous sommes près du premier port mondial de porte-conteneurs.

Passée la première excitation, les enfants déchantent un peu. La chambre de notre hôtel (ABC Hostel www.abcbackpackershostel.com) est petite et sans fenêtre, le climat est étouffant, et la nourriture ne ressemble à rien de ce qu’ils connaissent. Quel contraste avec nos deux mois passés au grand air et dans la nature! Nous les rassurons, demain, nous irons au zoo…

Niché dans un environnement de verdure et de jungle, ce zoo de Singapour est extraordinaire. Mais il faut le mériter! Nous y allons en métro et en taxi, puis Marcellin fait héroïquement une heure de queue pendant que je tente de faire l’école sur une table au milieu de la foule. La récompense de tant d’efforts ne tarde pas. Nous admirons les orangs-outans évoluer entre les arbres (orang outan signifie « hommes de la forêt »en malai), et Tom découvre le varan de Komodo. Alice s’extasie devant l’ours polaire qui nage dans son grand bassin, et les éléphants nous montrent tout leur talent: ils transportent des troncs d’arbres, cassent des noix de coco, aspergent les spectateurs….

Singapour est une ville-Etat cosmopolite et commerçante. Nous déambulons le jour suivant dans Little India (le quartier indien), chinatown, et le quartier musulman arabe. Puis nous prenons le bus pour la Malaisie toute proche. Un pont et quelques tampons de plus sur le passeport, deux heures de trajet sur une bonne autoroute, et nous voilà à Malacca.

MALACCA, ancien comptoir européen 160px-Flag_of_Malaysia.svg.png

Nous avons choisi une guest-house tenue par un Français, Christophe avec sa femme Nisan (Old town Guesthost www.melakagesthouse.com). A l’entrée, comme dans la plupart des demeures malaisiennes, nous circulons pieds nus. Les chambres ont un ventilateur et une climatisation. Très vite, nous nous y sentons chez nous et c’est un plaisir de passer le réveillon du 31 décembre avec eux et les autres Français de passage avec qui nous faisons aussi connaissance. Au menu, des plats malais et européens….Comme l’écrit Alice sur son journal, que c’est drôle d’être en 2010 avant la France! Tom apprend à dire « Happy New Year ».

De 08 – Malaysie

Les musées de Malacca nous plongent dans l’histoire agitée de la ville. C’est le port le plus ancien de Malaisie, il a été tour à tour conquis par les Portugais, les Hollandais, puis les Anglais. Le centre-ville est maintenant protégé par l’UNESCO depuis un an. Il était temps car un grand centre commercial avec notre bon carrefour (cocorico) s’est juste installé à côté. Ce qui plait le plus aux enfants est la reconstitution de la caravelle portugaise « la flor de la mar ».

De 08 – Malaysie

KUALA LUMPUR, capitale de la Malaisie

D’immenses galeries marchandes climatisées, des voitures modernes, des tours, un métro aérien, KL est le fleuron de la modernité malaisienne. Pendant que les enfants jouent sur le lit de leur chambre d’hôtel, Marcellin goûte aux joies du shopping dans les magasins d’informatique.

Le symbole de KL, c’est les tours Petronas, du nom de l’exploitant de pétrole malaisien. Avec 452 mètres et 88 étages, ces tours furent les plus hauts immeubles d’Asie jusqu’à ce que soit inaugurée la tour Taipei 101 en 2004.

De 08 – Malaysie

Pour avoir une vue à 360°, nous vous convions sur ce lien http://www.panoramas.dk/fullscreen3/f50_petronas.html

Pour la première fois durant notre voyage, nous nous faisons inviter par des expatriés français, Bertrand, Fabienne et leurs trois enfants, que nous avions rencontrés en Australie. C’est l’occasion d’en savoir plus sur la vie d’expatriés et aussi sur les endroits touristiques de Malaisie que nous ne pourrons pas visiter car ce n’est pas la saison. Mais c’est aussi l’occasion pour Alice et Tom de s’amuser avec leurs enfants, des pros de la Wii! Suivant leur conseil, nous garderons notre dernier jour à KL pour le parc des oiseaux.

De 08 – Malaysie

Nous effectuons chaque déplacement dans la ville en taxi, ce qui est l’occasion de rencontres et d’échanges souvent cocasses entre Marcellin et des chauffeurs de taxi chinois ou malais qui ne parlent quasi pas anglais! Et cette fois, celui qui nous mène au parc des oiseaux n’a vraiment qu’une chose en tête: nous emmener au parc des papillons. Malgré notre refus, il tient tout de même à nous y emmener; heureusement c’est à côté de notre objectif initial…

Ainsi après avoir visité l’immense serre à papillon, nous voici dans celles du parc des oiseaux où Anne ne s’attendait pas à faire une telle marche: c’est une « volière géante ».

Les oiseaux sont partout, de toutes les couleurs et de toutes les tailles… Alice et Tom prendront des poussins dans leurs mains, nous assisteront au nourrissage des aigles, et nous résisterons aux cris stridents des perruches…

 

 

 

De 08 – Malaysie

Nous aurions aimé aller sur les îles paradisiaques de Perhentian, mais ce n’est pas la saison. Dommage car c’est parait-il un endroit magique encore préservé du tourisme de masse. Nous préférons donc accélerer notre migration vers la Thailande où on aura une meilleure météo.  En plus, il y a un vol  peu cher avec Airasia, qui pour 25 euros par personne nous emmène directement à Phuket en Thailande où les enfants vont retrouver leur mamie.

 

 

 

Bilan de notre voyage en Australie

De 07 – Australie – Perth and West Australia

Nous avons bien aimé l’Australie, qui nous a permis de rentrer dans l’été pour la première fois depuis le début de notre tour du monde. Bien sûr, nous n’en avons vu qu’une petite partie puisque nous étions dans l’ouest australien entre Exmouth, la ville la plus au nord de notre séjour et Walpole, le point le plus au sud…

Les points positifs

  • Sydney, génial!

  • se baigner sur des belles plages. Un des gros avantages de la côte ouest, c’est qu’il n’y a pas de méduses.

  • faire du snorkelling et voir la barrière de corail de Ningaloo Reef à 10m du rivage.

  • les magnifiques arbres dans la vallée des géants

  • la faune (kangourous, émeus, dauphins, tortues)

  • soleil et ciel bleu garantis

  • nos rencontres avec d’autres familles en camping car.

  • Les bières australiennes et les nuits australiennes (enfin sans mouches!)

Les points négatifs

  • les mouches

  • le coût de la nourriture, de l’essence (1,40 AUD/L)

  • le camping sauvage est souvent interdit

  • la chaleur dans le nord de Perth (en décembre) voisinant les 40°C

  • la forte consommation de notre camping car (et la climatisation déficiente!)

  • les grandes distances (près de 5000 kms en un mois) dans un paysage souvent monotone (nord de Perth)

  • le vent dans la région de Denham

COIN DES ENFANTS DE DECEMBRE

Voici le lien où vous trouverez les réponses aux devinettes et problèmes du mois de Novembre –> ici. Regardez le dernier commentaire.

Encore Merci aux personnes qui ont relevé le défit: les 8 élèves de CM1/CM2 (Adrien, Ophélie, Maxence, Adrien J, Tom, Ruben, Emma et Arthur) et aussi Marie-Françoise, toute seule dans sa catégorie!

Coucou, les vacances ont été bonnes?

Aujourd’hui, Alice et Tom ont décidé de vous parler des animaux d’Australie de l’Ouest qu’ils ont rencontrés…..

LE KANGOUROU. C’est un marsupial, tout comme les koalas, et c’est aussi un animal nocturne. Ill ne faut jamais conduire la nuit en Australie car un accident avec un kangourou est vite arrivé! Il en existe plusieurs sortes, des très petits et des plus grands (1,50m) ils sont souvent en groupes, et mangent de l’herbe. Ils sautent plus d’un mètre de longueur….
Le KOALA. On les trouve dans les grands eucalyptus, ils se nourrissent des feuilles (toxiques pour l’homme!) et passent une grande partie de leurs journées à …..dormir!
L’ EMEU. C’est la cousine de l’autruche, il y en a qui se promènent en liberté dans certaines villes (Exmouth)
le KOOKABOORA . C’est un oiseau que l’on voit beaucoup dans les parcs et les campings, il nous réveille le matin par son « rire »: OU OU A A

Nous avons aussi rencontré et nourri LE DAUPHIN BOTTLENOSE , ainsi que les PELICANS. Ces deux espèces peuvent vivre plus de 30 ans, les pélicans mâles ont les pieds bleus et sont plus grands que les femelles. Les dauphins doivent respirer à la surface, comme les tortues, et ils restent sauvages, il ne faut pas les toucher car ils pourraient attraper des maladies et prendre peur , et donc mordre!

Saviez vous que l’Australie était un des pays où on trouve le plus d’animaux dangereux?

  • LES REQUINS (sharks en anglais) : il en existe plein en Australie, des requins tigre, des requins baleine (ceux là sont inoffensifs) des requins de récif (plus petits), des requins blancs. .

    Ils ont jusqu’à 300 dents, et quand une dent est cassée, l’autre repousse dans les trois jours!

    L’Australie a un mort par an à cause des requins, la plupart des plages « à risque » sont équipées de filets anti requins.

  • L’ARAIGNEE redback est la plus connue, et assez venimeuse.

Et on ne parle pas des méduses et raies mortelles (plutôt sur la côté est), des coraux et poissons qui brûlent, des serpents….on n’en a pas rencontrés!