Superbe trek de huit jours dans le Langtang

Nos amis de Maisons Laffite n’ayant hélas pas pu nous rejoindre, à cause du fameux nuage de fumée islandais, nous partons donc seuls cette fois ci. Alice raconte notre début de voyage:

« Hier, lundi 19 avril, nous avons quitté Kathmandou pour aller faire un trek de quelques jours dans le parc national du Langtang. Le bus lui même est une épreuve, avec tous ces tournants et bosses, et cela pendant 10 heures! »

En effet, nous n’avions jamais eu un trajet en bus aussi éprouvant, 10 heures de route pour faire 110 kms! Nous nous étions levés tôt ce jour là, à 6 heures du matin pour un départ à 7 heures. Arrivés en taxi à la gare de bus, nous devons escalader une barrière, nous frayer un passage dans la foule en essayant de ne pas se perdre, puis escalader les colis jusqu’au fond du bus. A peine deux heures après, c’est la crevaison, heureusement vite réparée. Croiser un autre véhicule est toujours délicat.

A 10h 30, pause repas, nous ingurgitons sans grand appétit, un dal bat (riz lentilles), le plat national népalais, dans une gargote locale.

L’après-midi, la route très spectaculaire au milieu des terrasses, n’en finit plus de monter toujours plus haut dans la montagne, nous passons un col à 2000m sur une piste de plus en plus caillouteuse. Pendant que nos yeux fixent le ravin bien malgré nous, des gamins s’amusent à s’accrocher à l’arrière du bus en marche, et la vingtaine de passagers népalais sur le toit descend à chaque contrôle de police, pour remonter aussitôt.

« Tiens, quelque chose vient de tomber du toit! » C’est la cargaison de poules qui vient de voir tomber un des malheureux volatiles. Nouvel arrêt pour le récupérer.

Nous abordons notre dernière descente sur une route en travaux, et tentons de nous cramponner comme nous le pouvons aux sièges, le bus penche de tous les côtés et menace de se disloquer. Ouf, nous sommes arrivés sains et sauf à Syabru Besi, à 1500 mètres d’altitude. Il est 17h et nous payons un soda aux enfants qui ne se sont pas plaints, pour une fois!

Mardi 20 avril: Début du trek dans un ciel parfaitement dégagé, la veille, l’orage a nettoyé le ciel. Nous avons un jeune porteur pour porter notre sac, Minh. Nous commençons à monter dans les albyzias, en franchissant plusieurs ponts suspendus. Hélas, moins de deux heures après, Alice se plaint d’avoir mal au genou, elle ne peut plus marcher. Cela commence bien! Marcellin la charge sur son dos jusqu’à la guesthouse suivante (plus d’une heure!), où nous décidons de passer la nuit près d’un torrent. Il fait encore chaud car nous sommes à moins de 2000 mètres. Tom en profite pour jouer à faire un château en pierres et nous discutons avec deux couples de français qui ont gagné leur voyage au Népal en répondant à des questions sur France info et sur RTL (si si c’est possible!).

Le jour suivant, Alice a toujours mal au genou. Devons nous renoncer et faire demi tour? Le propriétaire de la guesthouse nous propose de nous trouver un porteur local pour continuer. Voilà Alice hissée dans un panier népalais, comme une reine. Ce soir là, elle écrit à propos de son porteur: « Il était las d’avoir tant marché. La corde lui meurtrissait les épaules et de son front mat perlaient d’innombrables gouttes de sueur. Le soleil lui tapait fort sur la nuque et les jambes lui pesaient. Malgré sa jeunesse, de petites rides se creusaient sur son front fatigué et le fardeau de 40 kg qu’il portait menaçait de le faire s’évanouir, mais tel est le destin de tous les porteurs. »

Tom poursuit vaillamment à pied, comme nous. Nous admirons sa résistance physique, du haut de ses presque huit ans, même s’il nous fait quelquefois peur, à jouer et à sautiller sur les sentiers étroits.

Jeudi 22 avril. Alice va un peu mieux, mais pas encore suffisamment pour affronter les 1000 mètres de dénivellé qui nous attendent. Son porteur ne veut plus continuer, (on le comprend!) heureusement nous lui trouvons un remplaçant motivé. Ce jour là, Tom finit sa grosse journée de marche (6h) sur les épaules de son papa. Le paysage change totalement, nous sommes désormais à 3500m d’altitude. Après un passage parmi les rhododendrons de toutes les couleurs, la végétation se fait plus rare, et les enfants rencontrent leurs premiers yaks!

Au village de Langtang, la vue sur les sommets enneigés est saisissante, la température s’est singulièrement raffraichie, nous profitons du poêle dans la salle commune pour jouer aux cartes et aux échecs avec des jeunes Népalais qui parlent anglais. Les panneaux solaires nous apportent l’électricité minimum pour manger.

Vendredi 23 avril. Il fait froid au petit matin, 7°c, par chance nos duvets sont bien chauds et le soleil arrive vite pour nous réchauffer. Marcellin profite de cette journée pour aller explorer seul la vallée jusqu’à Kianjing Gumpa.

Sur le chemin présentant peu de dénivelé, on peut voir de nombreux mantras tibétains taillés dans la pierre, ou encore des moulins à prière tournant en continu avec la force de l’eau. Plus on s’avance, et plus on a l’impression d’être entouré par les sommets enneigés. Il me faut seulement 2 heures pour arriver à Kianjing, et après un bon thé népalais dans une des rares guesthouses ouvertes, je décide de monter au pic le plus proche à 4700 mètres d’altitude qui offre une vue splendide sur le Lantang Lirung (7200m) et de nombreux autres sommets de plus de 6000 mètres. J’y retrouve aussi des drapeaux tibétains versant dans toutes les directions encore des mantras. Cette petite escapade en solitaire et au rythme népalais me rappelle mes nombreuses expéditions en montagne de 1994 à 95.

De 14 – Népal

De leur côté, les enfants, restés à Langtang avec Anne, voient aussi leur journée bien occupée. Au programme, école, lessive et douche, dessins de yaks, parties de cartes, et jeux et dessins avec les enfants du village. Ces derniers ne sont pas à l’école car l’instituteur n’est pas venu, comme souvent. La plupart des habitants préfèrent envoyer leurs enfants, même petits, à Syabru Besi ou à Kathmandou en pension, pour une éducation plus régulière. Les playmobiles et les modelinos de Tom rencontrent un franc succès!

Le retour Nous choisissons de mettre quatre jours pour rentrer par le même chemin, à raison de 3 à 4 heures de marche en descente par jour. Ainsi cela laisse aux enfants la demi journée pour jouer, travailler et se reposer. Nous avons même la chance de voir des singes. Alice est de nouveau tout à fait rétablie et le retour se fait sans difficultés en profitant des paysages et des rencontres.

Mercredi 28 avril, nous reprenons le bus pour Kathmandou, avec plusieurs autres Français. Les dix heures de bus sont aussi dures qu’à l’aller car à l’approche du 1 mai, les contrôles de police ont été renforcés. Notre bus est arrêté et fouillé dix fois, ils recherchent des maoistes armés car le Langtang est un des bastions des maoistes justement. Le soir, on apprécie une bonne douche chaude car nous sommes couverts de poussière, et bien sûr, on va au restaurant fêter nos dix mois de voyage!

Le premier mai, nous avons prévu de partir en Afrique du sud via Hong Kong, en espérant que nous arriverons sans encombre à l’aéroport de Kathmandou car des manifestations sont prévues.

Retour à Kathmandou: Bauddhanath, Pashupatinath et Nagarkot

Retour à Kathmandou, le premier jour de l’an 2067 (nouvel an népalais)

“Allez, réveille toi, on voit les montagnes!” Il est 6h30 du matin. Effectivement, depuis le toit de notre hôtel, on peut admirer les sommets des annapurnas enneigées. Quand nous décollons quelques heures plus tard de Pokhara, on voit encore la chaîne de l’Himalaya et ces grandes collines qui, avec leurs millions de terrasses, nous donnent l’impression de lire une carte grandeur nature, où sont dessinées les courbes de niveaux. 25 minutes de vol qui remplacent 8 heures de bus, le choix a été vite fait….

Nous arrivons à Kathmandou le 14 avril de notre calendrier, mais pour le Népal, il s’agit du 1er jour de l’an 2067! C’est un jour férié, la circulation est faible, le quartier Thamel fermé, la ville est enfin respirable! De plus, nous avons trouvé une guesthouse tranquille, le SunRise Cottage, où nous profitons du petit jardin et des chambres spatieuses… Des festivités du nouvel an, nous aurons vus un beau feu d’artifice à Pokhara la veille et un concert de musique à Thamel. Le journal, The Himalayan, en fera peu d’échos, mettant toujours la priorité sur les problèmes politiques au Népal, les maoïstes continuant de réclamer la démission du premier ministre actuel avant l’élaboration d’une nouvelle constitution.

Pashupatinath et Bouddhanath, 15 avril 2010

A Pashupatinath, nous passons vite sur le lieu des crémations pour ne pas heurter les jeunes âmes sensibles qui nous accompagnent. Les enfants préfèrent prendre en photo les singes, le trident et le taureau de Shiva, ainsi que l’éléphant Ganesh, éléments importants de la religion hindouiste.

Une heure de marche plus tard, nous voici à Bouddhanath, haut lieu du bouddhisme tibétain. Autre lieu, autre ambiance, deux yeux nous fixent en haut d’un énorme stupa blanc. Les enfants s’amusent à tourner les moulins à prière, du plus petit au plus grand. L’endroit respire la tranquillité, nous cherchons l’ombre, rare sous le soleil de midi.

De 14 – Népal

Nagarkot, 17 avril 2010

Un endroit idéal, à 30 minutes de Kathmandou, (mais 1h30 en voiture!) pour troquer l’agitation et la pollution contre des pins, la montagne et le silence. Nous avons fait nos adieux à nos amis qui vont tenter de rentrer aujourd’hui en France, malgré le nuage de cendres du volcan islandais qui semble encore bloquer les aéroports en Europe.

Depuis la chambre spatieuse de notre hotel au nom évocateur « The End of The Universe », nous en profitons pour s’avancer dans l’école et écrire les cartes postales. Hélas, le panorama sur la chaîne de l’Himalaya ce sera pour une autre fois, il ne fait pas beau. Le yaourt népalais, tout délicieux soit il, a eu raison de nos fragiles estomacs, nous ne bougeons pas beaucoup.

Dimanche 18 Avril, nous rentrons sur Kathmandou après 3 heures de randonnée entre Nagarkot et Sankhu (que de la descente) et 1 heure de mini-bus local que nous avons abrégé car à la fin nous y étions 20 au lieu de 11 personnes (de vraies sardines!).

Devinez qui nous y croisons? Nos amis normands qui se sont vus refoulés à l’aéroport il y a 3 jours puisqu’aucun avion ne peut atterrir sur Paris. Hier nous avions appelé par Skype nos amis qui devaient venir au Népal, et eux ne peuvent pas décoller de Paris. Tous les vols sont repoussés à plusieurs jours… A suivre donc en espérant que la situation s’améliore pour tout le monde.

Bhaktapur, Chitwan et le trek autour de Pokhara

Namasté!

Non, nous ne vous avons pas oubliés, c’est juste que nous revenons tout juste de six jours en montagne! Sachant que nos amis Frédéric et Véronique venaient, avec leurs deux filles Fanny et Perrine, Marcellin nous a préparé quinze jours sur mesure au Népal. Les enfants racontent:

Bhaktapur, ville protégée par l’UNESCO (4 avril)

Perrine(10 ans): « …Pour aller à Bhaktapur, il y avait de la poussière, on était serré dans le taxi et tout le monde klaxonnait. Nous avons vu de magnifiques temples, des femmes qui faisaient la queue pour chercher de l’eau et deux messieurs qui faisaient de la poterie à l’ancienne…. »

Alice « ….Bhaktapur est une petite ville comme au Moyen Age et les techniques des artisans n’ont pas changé depuis cette époque…. »

La réserve de Chitwan (5 et 6 avril)

Fanny (12 ans)  « ..Les éléphants étaient énormes, nous avions le plus gros. Nous étions à quatre sur l’éléphant. Au début, j’avais un peu peur, mais après, c’est assez rigolo. Malheureusement, nous n’avons pas vu de rhinocéros (mais nous en avions vu deux la veille en jeep).J’avais l’impression que le maître de l’éléphant le faisait passer par les endroits les moins accessibles. Nous nous prenions toutes les hautes branches sur le visage et les jambes. Nous avons vu d’autres animaux, notamment un singe et un joli oiseau bleu. J’ai oublié de préciser que pendant la promenade, l ‘éléphant a fait un énorme caca! »

Alice « Nous avons fait une marche dans la forêt et devinez ce que l’on a vu? Une empreinte de tigre! Nous nous sommes aussi baignés avec les éléphants… »

Un trek de six jours autour de Pokhara (massif des Annapurnas): du 8 au 13 avril

Précision des parents: nous avons engagé deux porteurs pour nous aider dans cette aventure, et nous avons bénéficié de très bonnes conditions: toujours logés dans un lodge et bien nourris, nous n’avons jamais souffert du froid ni du mal de montagne car nous sommes restés autour de 2000 mètres. Un trek idéal avec des enfants., qui s’est très bien passé. (Phedi-Pothana-Landruk-Jinnuh-Ghandruk-Suyabuli Bazar-Nayapul)

Tom « Nous sommes allés dans les montagnes du Népal. J’ai marché au moins quatre heures par jour, j’ai aimé voir des mulets et les grandes montagnes pleines de neige brillante »

Alice « Après avoir fêté mon anniversaire à la pizzeria (j’ai eu un appareil photo numérique!), nous sommes partis pour un trek de six jours dans le massif des AnnapurnasTous les jours, nous devions marcher de 3 à 5 heures. Après nous avions tout l’après midi devant nous. Maman a fêté son anniversaire à la bougie à cause du manque d’électricité. Mais les gens d’ici ne profitent pas de la campagne et la besogne est difficile… »

Perrine « J’aimais bien changer de chambre tous les jours. Au petit déjeuner nous mangions des crêpes. Le matin, à 6 heures, on voyait l’Annapurna (7290 m) . C’était super! On a vu des singes; j’ai eu un papillon sur la joue; j’ai mangé des mûres sauvages jaunes!»

Fanny « Le trek était génial! Mais nous avons eu très chaud, 30°C à 9 h du matin. Malheureusement le premier jour j’ai été malade et papa a du me porter sur ses épaules lors des grandes montées! Sinon nous avons vu de magnifiques paysages très différents (rizières, montagnes,campagnes…) Un après-midi, nous nous sommes baignés dans des sources d’eau chaude. C’était génial!!!! »

Katmandou, quinze ans après

Jeudi 31 mars, nous venons de régler nos montres à l’heure népalaise en retirant 2 heures et 15 minutes à celle de la Chine. Le décalage horaire est minime, mais l’arrivée tardive (23h) de notre avion Dragon Air fait que nous sommes fatigués. L’aéroport de Kathmandu (Katmandou en français) n’a pas changé depuis quinze ans: la même salle d’attente pour les demandes de visa et le même « zen » des fonctionnaires de l’immigration, sans parler des douanes qui nous regardent tout juste quand nous sortons avec nos bagages. Non, ce qui a changé ce sont les taxis. Il n’y a plus de rickshaw à 3 roues, mais des centaines de Suzuki Marutis, encore plus petites qu’en Asie du Sud-Est.

Le lendemain matin, après un vite changement d’hôtel (il y a du choix), je décide d’emmener Anne et les enfants visiter le NSC (National Seismological Center) où j’ai travaillé pendant 16 mois le temps du service national en coopération en 1994 et 1995. En rentrant dans l’enceinte administratif népalais, rien n’a changé, les mêmes bâtiments décrépis et les mêmes vieilles maquettes géologiques au rez-de-chaussée. Je retrouve avec joie Umesh, Tiwari et Baraht quelques cheveux gris en plus, et toujours enthousiastes à l’idée d’expliquer leur métier aux enfants: comment on analyse les relevés sismiques, ce qu’est une onde P et une onde S, comment les signaux sont captés à Kathmandu.

Au laboratoire, il y a aussi Benoît, un jeune volontaire français avec qui nous sympathisons rapidement, et qui assiste techniquement les népalais tout comme je le faisais il y a 15 ans sauf que maintenant on parle de réseau numérique ou encore de station GPS pour mesurer la déformation du sol à 1mm prêt . Ouahou les temps changent!. Mais les 12 stations réparties sur le territoire sont toujours les mêmes et elles continuent de fournir les relevés en temps réels ‘des secousses sismiques propagées par tout tremblement de terre. Tiwari me raconte les relevés des séismes dévastateurs du Chili et d’Haiti, ou encore le petit relevé au Népal, rappelant que nous sommes sur la chaîne de l’Himalaya, l’endroit où la plaque indienne soulève la plaque terrestre tibétaine. Les risques de gros séismes à Kathmandu sont réels, d’ailleurs le midi au restaurant Benoît nous présente des représentants des Nations Unies venus estimer l’impact d’une telle catastrophe sur la ville et ses habitants.

Patan

Il y avait autrefois dans la vallée trois royaumes distants d’une dizaine de kilomètres: Kathmandu, Bakhatapur et Patan qui rivalisaient dans la construction des temples en l’honneur des dieux hindous (shiva, vishnu, ganesh…). Plus tard le bouddhisme, se mêla aux cultes locaux; Bouddha, né à Lumbini dans le sud du Népal, serait même la neuvième incarnation terrestre de Vishnu. La vallée comporte de nombreux lieux de cultes hindous et bouddhistes.

Nous commençons ce matin 3 avril par visiter Patan, la ville où plusieurs scènes du film Little Boudha ont été tournées. Le trafic pour s’y rendre est dense, rien à voir avec ce qu’il y avait 15 auparavant… Sur place, Anne et les enfants s’exclament devant le Durbar Square où plusieurs temples se dressent devant le palais royal.

Les plus beaux sont le Golden Temple où on accède par une toute petite porte sculptée et le temple Kumbeshwar à cinq pagodes dédié à Shiva.

Swayambhuthnath

Autre lieu du Bouddhisme, Swayambhutnath qui se dresse sur l’unique petite colline en plein coeur de Kathmandu. Une allée de marches gardée par plusieurs statues de Bouddha nous conduit jusqu’au sommet. Il est 10h du matin, et il y a encore quelques singes (des vrais) qui font leur toilette du matin. Habitués aux singes voleurs de l’Equateur, Tom et Alice prennent leur distance. Mais ceux là sont plutôt zen, un peu boudhistes dans le genre… On les appelle d’ailleurs « monkey temple »!

Le stupa est magnifique et nous restons captivés par ses yeux regardant dans les quatre directions.

On est samedi, le seul jour non travaillé de la semaine au Népal, et les Népalais sont venus par centaines honorer avec des offrandes la déesse hindoue Hariti responsable de la fertilité. Avec en plus une musique de fond « Om Mani Padmeum » venant des quelques échoppes à touristes, il se dégage de ce lieu une atmosphère incroyable et unique.

Nous venons de passer trois jours irréels à Kathmandu, avec d’un côté des temples magnifiques, des Népalais super aimables, et de l’autre côté une ville bruyante, polluée dont la qualité de vie s’est dégradée en 15 ans avec 12h de coupure d’électricité par jour, un grand manque d’eau et des routes affreuses. Que vont penser nos amis, Véronique, Frédéric, Fanny et Perrine, que nous retrouvons tout juste le soir même à l’aéroport? Ils sont venus spécialement de Normandie pour deux semaines de vacances ensemble.